Flames de Gatineau: Faire vivre des expériences différentes en temps de crise
Même si la situation n’est pas facile pour l’organisation des Flames de Gatineau dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec, l’entraîneur et directeur général de la formation, Jean-François Lavergne, tente de faire vivre des expériences différentes à ses joueurs. Une façon de faire qu’il entend garder une fois la situation revenue à la normale.
Dans les derniers mois, les joueurs des Flames ont pu se retrouver sur la glace à quelques reprises, mais pas aussi souvent que d’habitude. Et aucune fois depuis le 7 janvier dernier quand Québec a tout mis sur pause.
Comme plusieurs personnes, c’est vers les plateformes de discussion en ligne que s’est tourné Jean-François Lavergne pour garder contact avec son équipe.
Mais pas seulement pour faire de la stratégie hockey. Il a organisé plusieurs rencontres avec des athlètes qui ont échangé sur leur réalité avec ses joueurs. «Il faut trouver des façons de se réinventer. Nous, ce qu’on a pris comme approche c’était qu’on voulait faire vivre des choses différentes à nos joueurs.»
«L’idée, c’était que ces gens-là partagent leur cheminement, leurs obstacles, les défis, comment eux se préparait pour les compétitions. Mais, aussi de parler de l’après-carrière. Pour que ça ne soit pas juste des discussions liées au hockey.»
Ces rencontres et ces discussions sur ces différents aspects permettent aux joueurs d’être mieux outillés pour ce qui s’en vient après. Une facette sur laquelle on ne met pas assez l’accent en temps normal, croit M. Lavergne.
Et ce n’est pas par manque de temps. «On l’a le temps. Je peux organiser un zoom d’une heure le mardi soir. Mais, on ne prend pas le temps et on n’avait surtout pas ça sur le radar. On ne voyait pas la valeur ajoutée. Mais là parce qu’on est pogné là-dedans, on voit la valeur ajoutée.»
«Ça va devenir quelque chose chez les Flames qu’on va garder parce qu’on voit vraiment la valeur ajoutée à ça.»
L’entraîneur estime aussi avoir grandi dans son rôle avec la situation des derniers mois. L’électronique pourrait aussi prendre plus de place dans ses relations avec les joueurs. «Ça nous ouvre les yeux sur des façons de communiquer différentes. En bout de ligne, ça peut juste être positif pour le développement de nos joueurs et le développement d’un esprit d’équipe.»
Sur la glace
En ce qui concerne un retour sur la glace, les Flames attendent comme tout le monde les dernières annonces de Québec. Jean-François Lavergne reste confiant que le hockey reprendra d’une façon ou d’une autre.
«On ne s’attend pas à ce qu’on puisse jouer des matchs en février, mais au moins retourner sur la glace en bulle équipe et possiblement un début de saison écourtée qui pourrait commencer en mars.»
Mais les Flames vont prendre tout ce qui sera permis, même si ce n’est que des pratiques. «L’important pour nous c’est de retourner sur la glace. Il y a des organisations qui ont peut-être juste hâte de jouer des matchs. Moi, ce n’est pas mon objectif. C’est de retourner sur la glace pour continuer de développer nos joueurs, continuer de leur donner la possibilité de se faire voir, se faire connaître pour pouvoir aller à un autre niveau.»
«Qu’on joue des matchs ou qu’on n’en joue pas d’ici la fin de la saison, je vais quand même retourner sur la glace dès qu’on a la possibilité de le faire et je vais continuer de travailler avec eux pour les développer.»
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