Deux résidents de Masson-Angers veulent lancer leur jeu
Deux amis d’enfance amateur de jeu de société, Martin Boulay-Ouellet et Louis-Charles Poulin ont décidé de se lancer dans la confection de leur propre jeu de société qu’ils souhaitent maintenant lancer à plus grande échelle grâce à la plate-forme «kickstarter».
Le jeu 8-Bit Splatch a été imaginé par les deux amis depuis 2014 pour leur propre plaisir dans un premier temps. «On trippe sur les jeux de société depuis qu’on est jeune, indique Martin Boulay-Ouellet. Un moment donné on s’est dit qu’on allait en faire un avec toutes les affaires qu’on aime dedans.»
C’est comme ça qu’est apparu la première version du jeu Splatch, un jeu de stratégie où les joueurs doivent aller chercher des drapeaux dans le territoire de l’adversaire et les ramener dans leur territoire sans se faire tirer dessus par l’adversaire ou par le joueur VIP, un joueur qui joue pour les deux équipes.
«Ce n’est pas un jeu compliqué, c’est très simple, explique le concepteur. C’est un jeu de stratégie, avec un peu de chance. C’est un bon moyen d’apprendre et de commencer pour un jeu de stratégie. C’est une bonne porte d’entrée pour les jeunes.»
Pandémie
Lorsqu’ils ont commencé à travailler dessus en 2014, les deux amis avaient l’idée d’arriver un jour à le lancer sur le marché pour le partager avec le public. Mais ils ne pensaient pas que ça arriverait aussi vite. «Ça ressemblait plus à un rêve de petit gars.»
Ce qui a changé le scénario, c’est toute la situation actuelle. «Ce qui nous a décidés, c’est la pandémie. On s’est dit que ce serait le bon temps de faire un jeu pour la vie de famille et les gens qui sont pris à la maison.»
Martin Boulay-Ouellet estime que le jeu est parfait pour les familles. «C’est un jeu qui se joue de deux à quatre personnes. Il ne prend pas trop de temps 20-30 minutes en moyenne. On veut créer des petits moments pour les familles.»
Un concept
Ce n’est pas pour rien que le jeu porte le nom de 8-Bit Splatch. Le visuel du jeu rappelle les jeux vidéo de l’époque avec des personnages pixelisés.
«Pourquoi on y est allé avec ce look-là? C’est parce qu’on avait notre idée de jeu, on savait les mécaniques qu’on voulait faire. Et avec ça, on cherchait un thème qui allait bien avec la mécanique et on est tombé sur le thème du paintball.»
«Il fallait aussi payer quelqu’un pour faire les images. Mais, c’est moi qui les fais. Je les fais avec un style 8-bits, avec les picots rétro du vieux nintendo. On a aussi mis le nom de la compagnie Nostalgie dans l’optique de rappeler le bon vieux temps.»
Les concepteurs croient que ce style rétro permettra au jeu de se démarquer et attirer une certaine clientèle qui est nostalgique de ce temps.
En ce qui concerne le jeu en lui-même, les concepteurs sont fiers du travail accompli. «L’étape de conception, ç’a quand même bien été. On l’a testé plusieurs fois, on a ajusté des affaires ici et là. Ça s’est fait au fil du temps. Un moment donné on s’est dit qu’il était prêt, qu’il n’y avait pas grand-chose qu’on pouvait changer.»
Kickstarter
Pour le moment, le jeu est proposé sur le site de sociofinancement Kickstarter dans le but de réussir à récolter l’argent nécessaire pour le lancer. C’est le grand défi du projet, reconnaît Martin Boulay-Ouellet.
Les deux amis se sont donné un mois pour amasser la somme nécessaire pour ce lancement à travers cette plate-forme de sociofinancement. «Notre but c’est de susciter l’intérêt autour du jeu», souligne Martin Boulay-Ouellet.
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