Le développement commercial, un enjeu pour l’Est
Édifices qui se détériorent et locaux qui se vident. Les gens d’affaires de l’Est de Gatineau présent lors du déjeuner avec le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, souhaitent que le développement soit plus important pour amener des visiteurs, mais aussi des résidents dans le secteur.
Au cours des discussions, plusieurs enjeux ont été soulevés en lien avec le développement notamment de l’avenue de Buckingham. L’état de ces édifices, dont certains ont une valeur patrimoniale, inquiète et n’aide pas à attirer commerçant ou clients, selon ces gens d’affaires. De l’aide de la ville est souhaitée pour aider à rénover ces bâtisses.
Dans un premier temps, le maire a indiqué que chaque personne avait sa responsabilité dans le maintien et la remise en état des bâtisses. «Historiquement c’est un des problèmes importants», a-t-il commenté en parlant du peu d’investissement pour le maintien.
Certains programmes existaient pour aider à la rénovation, mais le budget est épuisé, a souligné le conseiller de Buckingham, Martin Lajeunesse, lors de ce déjeuner.
La solution pourrait venir de Québec, a ajouté le maire, puisqu’une enveloppe serait disponible pour les villes, mais aussi pour les particuliers. Le maire a indiqué que la ville allait tenter d’aller chercher le maximum et a invité les commerçants à s’informer sur ce programme pour pouvoir déposer des projets. «Nous, on va aussi voir si on peut augmenter nos contributions», a ajouté le maire.
Ce dernier est d’avis que la revitalisation de l’artère, même si elle entraîne des coûts pour les propriétaires, serait bénéfique pour le développement de l’avenue de Buckingham. Il cite en exemple le travail réalisé sur la rue Principale à Aylmer qui a permis de développer cette rue. «Ici, on a le potentiel de faire la même chose.»
Prospection
Un autre enjeu important pour le développement du secteur, c’est la prospection de nouveau commerce. Cet aspect doit se faire avec le RGABL, soutient le maire.
Questionnée à ce sujet, la présidente, Mélisa Parenteau, convient que l’organisme a un rôle à jouer. «On le sait qu’on a une job à faire. On doit rassembler, au niveau de nos trois secteurs, les gens d’affaires pour créer cet engouement-là.» Ces trois secteurs, c’est l’avenue de Buckingham, le secteur Masson-Angers et L’Ange-Gardien.
Le RGABL s’est déjà penché dans le passé sur le type de commerces qui pourrait être intéressant d’amener dans ces secteurs. Un sondage avait même été réalisé pour connaître l’avis des gens.
Ce qui ressortait, selon Mélisa Parenteau, c’était la demande pour le même type de commerces qu’on retrouve déjà. Des restaurants, des cafés, des boutiques de linge. «C’est curieux puisque ce n’est pas de la nouveauté.»
Un remue-méninge a aussi eu lieu au sein du CA sur la question des futurs commerces, mentionne la présidente. «Oui il y a eu beaucoup d’idées qui ont été soulevées sur le genre de commerces et d’activités qu’on aimerait avoir. Il faut juste passer au point 2. Qui peut-on aller recruter?»
Dans un même temps, un travail doit aussi se faire auprès de la population pour mousser l’achat local, ajoute Mme Parenteau. C’est ce qui permettra d’attirer plus de commerces et d’activités. «On doit continuer à parler de ça pour que les gens arrêtent d’aller à Gatineau.»
«On a beaucoup de travail à faire pour changer cette mentalité-là. On a tout maintenant ici.»
Voir plus de : Communauté
Les Primitifs enseignent l’art de survivre en forêt en hiver à la manière de nos ancêtres
La tribu Les Primitifs, fondée par le survivaliste Mathieu Hébert , faisait un arrêt au Domaine du grand calme à …
Le pont Montcalm surnommé « pont Eiffel » illuminé en hommage à Gustave Eiffel
En hommage aux 100 ans de la mort de Gustave Eiffel, du 2 au 19 février, un spectacle lumineux aura lieu …
Le pont de glace entre Lefaivre et Montebello est ouvert !
Le propriétaire du Traverse Ferry Lefaivre Montebello Ltd, Éric Sanscartier-Allard, annonce l’ouverture du pont de glace traversant la rivière des …