École des Grands-Pins: Le CSSCV devra se tourner vers Québec pour plus d’argent
Sans surprise, les coûts pour la construction de la future école des Grands-Pins à L’Ange-Gardien seront plus importants que prévu obligeant le Centre de services scolaires au Cœur-des-Vallées (CSSCV) à se tourner vers Québec pour voir les possibilités de financement.
Le CSSCV avait lancé l’appel d’offres pour cette future école primaire dans les dernières semaines et l’ouverture a eu lieu le 21 mai. Quatre soumissionnaires ont déposé des offres pour des montants allant de 16,6 millions $ à 18,5 millions $.
Comme la conformité des soumissions reste à être confirmée, il n’est pas possible pour le moment de savoir qui est le plus bas soumissionnaire conforme. Par contre, tous ces montants sont au-dessus de ce qui était prévus pour la construction et même au-dessus de l’enveloppe globale obtenue de Québec lors de l’annonce en juin 2019, soit 16,2 millions $.
La hausse des coûts pour le bois et la main-d’œuvre que l’on voit dans le domaine de la construction depuis un an explique en grande partie ce résultat plus élevé des appels d’offres.
Québec
Questionné sur l’impact de cette situation, le directeur des communications du CSSCV, Jasmin Bellavance, a indiqué par courriel que des démarches avaient déjà été prévues auprès du gouvernement.
«Étant donné la surchauffe actuelle dans le secteur de la construction, cette situation était prévisible. D’ailleurs, le ministère de l’Éducation est tout à fait conscient que cette situation prévaut un peu partout au Québec, actuellement. Il a d’ailleurs prévu un mécanisme d’approbation pour les projets dont les coûts sont plus importants que ce qui avait été initialement prévu alors que les marchés de la construction et des matériaux étaient différents.»
«De notre côté, nous avions d’ailleurs augmenté la période de validité des soumissions afin de nous donner le temps d’obtenir l’approbation du ministère concernant la hausse des coûts.»
Ce dernier souligne que le résultat des appels d’offres sera donc soumis au ministère de l’Éducation pour approbation.
Comme l’ouverture avait été retardée à la rentrée scolaire 2023, cette étape supplémentaire ne devrait pas avoir d’impact sur l’échéancier actuel pour l’accueil des élèves.
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