Sécurité nautique sur la rivière: Beaucoup de nouveaux adeptes sur plans d’eau
Nouveaux plaisanciers et croissance de nouveaux sports comme la planche à pagaie sur les rivières sont des enjeux importants pour le Service de police de Gatineau sur les plans d’eau à l’approche de la saison estivale.
Le Service de police de Gatineau a amorcé ses opérations dans les dernières semaines et déjà, ils ont dû faire plusieurs opérations auprès de conducteurs de bateaux pour s’assurer que les règles sont suivies.
Entre le 5 et le 10 juin, le service a fait 190 vérifications, remis 30 constats d’infraction à des propriétaires de bateau et a sorti de l’eau 10 utilisateurs de planches à pagaie qui ne respectaient pas les normes.
Un des constats des agents est la recrudescence du nombre de nouveaux propriétaires de bateau. « Ça amène une certaine méconnaissance de ces gens-là», indique Renée-Anne St-Amant, agente relationniste.
Une méconnaissance des règles, de l’importance d’être bien équipé, mais aussi des enjeux sur la rivière, indique-t-elle. Il faut se donner du temps pour bien comprendre la rivière. «Les gens doivent apprendre à lire les cartes maritimes. À planifier leur trajectoire et connaître où sont les points critiques.»
«Il y a des endroits où le niveau d’eau est particulièrement bas en ce moment», ajoute-t-elle. Un aspect qui peut entraîner des problèmes rapides pour certains bateaux qui pourraient toucher une roche ou autre chose dans le fond de l’eau.
Équipement prêt
C’est pourquoi les gens doivent toujours porter leur équipement de sécurité lorsqu’ils sont en bateau, mentionne Mme St-Amant. Une personne peut se retrouver à l’eau rapidement, sans signe avant-coureur. «Un accident nautique, ça ne pardonne pas malheureusement. Il faut être très vigilant.»
D’ailleurs, c’est majoritairement dans ce but que les policiers font des opérations sur l’eau. «Nous, à la base quand on va intercepter une embarcation à moteur, on va valider que l’équipement est conforme. Qu’ils ont l’équipement et qu’il est en état de fonctionner.»
Ce dernier aspect est important, note Renée-Anne St-Amant. «En cas d’urgence, il fait que j’ai une accessibilité rapide à ces équipements-là et faut qu’ils soient en état de fonctionner.»
Elle donne en exemple un klaxon qui fait partie des équipements obligatoires. «S’il est encore emballé dans le plastique, il ne servira pas à grand-chose.»
En ce qui concerne le développement de sport comme la planche à pagaie, l’agente souligne qu’il faut aussi que ces gens respectent les normes qui sont les mêmes que les pédalos ou kayaks, entre autres. Un gilet de sauvetage est obligatoire de même qu’une ligne d’attrape flottante et un sifflet.
Voir plus de : Actualités
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …