SOPFEU
Avions et drones non autorisés retardent le combat des incendies
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) demande la collaboration des pilotes et des compagnies d’aviation privées, ainsi que des pilotes de drones du Québec pour assurer la sécurité des zones d’incendies de forêt.
Chaque année, les équipes de la SOPFEU connaissent d’importants enjeux de sécurité causés par l’intrusion illégale d’aéronefs non autorisés (drones, avions, hydravions, hélicoptères, etc.) sur les zones de combat d’incendie.
Les aéronefs qui survolent un incendie de forêt ou qui cherchent à prendre des images spectaculaires n’ont pas leur place dans cette zone et courent de très grands risques. Les avions-citernes, autres bimoteurs et les hélicoptères qui tentent d’éteindre le feu peuvent être très nombreux dans un périmètre restreint, en plus d’être cachés par la fumée. De plus, ils utilisent des fréquences radio propres à la SOPFEU, qui ne sont pas publiées.
Retard dans le combat des incendies
La présence d’aéronefs non autorisés entraîne non seulement des risques de collision potentiellement fatale, mais peut aussi nuire grandement au travail des équipes de lutte contre les incendies. En effet, en situation d’intrusion, si les équipes aériennes de combat n’arrivent pas à communiquer avec l’aéronef « étranger », tous les avions et les hélicoptères en vol doivent cesser leurs opérations le temps de stabiliser la situation. L’intrusion amène un retard important dans le combat de l’incendie de forêt, tant au sol que dans les airs.
Des articles de loi stipulent les interdictions en lien avec l’utilisation d’un aéronef près d’une zone d’incendie. La SOPFEU a tenu à le rappeler dans un communiqué de presse émis le 17 juin.
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