Myriophylle à épi au lac de l’Argile
Le travail d’arrachage amorcé
Avec un peu de retard sur le calendrier prévu, le travail d’arrachage des plants de myriophylle à épi dans le lac de l’Argile a débuté depuis quelques semaines.
La myriophylle à épi est cette plante envahissante que l’on retrouve de plus en plus dans les lacs québécois. Une étude du Cobali avait démontré la présence d’environ 15 plants dans ce lac d’importance et l’ Association de propriétaires pour la protection du lac de l’Argile (APPLA) avait obtenu du financement pour débuter l’arrachage. Mais la Covid a retardé ces travaux qui ont pu commencer cet été seulement.
«On peut plonger, se réjouit Christine Mageau, responsable du dossier pour l’APPLA. On ne plonge pas avec une aussi grade équipe que l’on pensait au début. On plonge avec 2 à 5 plongeurs par fin de semaine.»
Depuis le début du mois de juillet, l’APPLA et les plongeurs travaillent dans le secteur du débarcadère à Val-des-Bois. «C’était la zone prioritaire», explique Mme Mageau.
Ce n’est pas parce que c’est là que se trouve l’herbier le plus important. Au contraire, c’est le plus petit en termes de surface. Mais sa localisation est importante. En raison de la présence de plusieurs bateaux.
Près de 700 kilos a été sorti de cet endroit depuis le début de l’arrachage. Ça comprend l’herbier, mais aussi de la glaise qui est très présente dans le fond du lac. Et comme les plongeurs doivent arracher les racines, ils apportent aussi de la glaise.
Cet herbier devrait être terminé dans les prochaines fins de semaine, alors que les plongeurs seront de retour le 31 juillet. Par la suite, ils prendront la direction de la plage du camping où il y a un autre herbier proche d’un site où il y a beaucoup de navigation.
Encore plusieurs années
Cette première année d’arrachage sera suivi par une deuxième année l’an prochain qui a aussi été financé. L’organisme s’attend d’ailleurs à attaquer les plus gros herbiers l’an prochain, notamment au Nord du lac.
Mais il faudra encore plusieurs années de travail avant d’avoir réussi à arracher les 15 herbiers notés par le rapport du Cobali. Et d’autres demandes de financement seront nécessaires pour l’organisme.
«Le projet va se terminer avec la fondation en principe l’année prochaine, souligne Mme Mageau. Mais ça ne veut pas dire que le projet va se terminer. Il faudra qu’on se trouve d’autres financements.»
Et c’est sans compter sur le développement d’autres herbiers qui pourrait survenir. Parce que le myriophylle continue de se propager dans les lacs. «C’est un projet de contrôle, affirme d’ailleurs Christine Mageau en parlant de l’arrachage des herbiers. On nous dit toujours que ce n’est pas possible de l’éradiquer.»
Aspirateur
Par ailleurs, l’an dernier l’organisme avait annoncé avoir fait l’acquisition d’un nouvel aspirateur qui doit aider à contrôler le myriophylle. Pour le moment, ils n’ont pas pu utiliser ce nouvel appareil.
Un ponton était nécessaire et en raison de la situation sanitaire, ils ont eu de la difficulté à en obtenir un. Et quand ils l’ont obtenu, ils n’avaient pas le bon moteur.
L’organisme espère pouvoir l’utiliser à partir du mois d’août, ce qui facilitera le travail. Et permettra, l’an prochain, de travailler avec deux équipes : une manuelle et une automatique avec l’aspirateur.
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