Les temps changent: 8 tendances du passé
En six décennies, le journal en a vu de toutes les couleurs! On ne compte plus les modes, tendances et innovations que l’équipe a vues naître ou tomber dans l’oubli. Si certaines existent toujours, d’autres sont en voie de disparition ou à l’inverse, font un retour en force! Petit tour d’horizon sur ces tendances du passé qui nous rappellent que les temps changent à la vitesse grand V.
#1 Les cartes routières papier
Tourne à gauche, roule jusqu’à la grosse maison bleue et quand tu vas voir le stop c’est deux rues plus loin à côté du dépanneur… Il n’y a pas si longtemps, c’est comme ça qu’on se décrivait la route pour arriver à destination. La carte routière papier était l’outil de référence pour s’y retrouver, même que des boutiques y était consacrée! Aujourd’hui, les GPS viennent de série dans plusieurs véhicules et une panoplie d’applications permettent de s’y retrouver autant sur la route qu’hors des sentiers battus. Malgré tout, plusieurs réussissent encore à se perdre et quand il n’y a pas de réseau, la carte routière ou topographique reste encore notre meilleure alliée!
#2 Les pellicules photos
Si on peut aujourd’hui prendre des photos en rafale avec nos téléphones et voir le résultat instantanément, il en était bien autrement il n’y a pas si longtemps encore. En effet, avant le développement du numérique, il fallait se procurer une bonne vieille pellicule en 12, 24 ou 36 poses pour pouvoir croquer sur le vif des souvenirs à conserver. Impossible d’y jeter un œil ou de retoucher l’image avant de faire développer la pellicule. Ce n’est qu’une fois notre précieuse enveloppe récupérée qu’on pouvait voir s’il y avait un doigt devant notre coucher de soleil, une photo floue de notre meilleure amie ou découvrir que la photo de notre adorable cousin était surexposée. Les technologies numériques ont révolutionné et démocratisé l’accès à l’image… pour le meilleur ou pour le pire.
#3 Les « canaux » de télévision
Avant l’apparition d’Internet, des réseaux sociaux et de Netflix, le poste de télévision et ses canaux étaient, avec la radio, la source de divertissement dans bien des foyers. Question de ne rien manquer, la programmation des émissions de la semaine était une lecture incontournable pour plusieurs. On y consacrait même une rubrique dans le journal à une certaine époque. Les auditeurs n’avaient ensuite qu’à jouer de la roulette sur leur appareil pour choisir leur « programme ». Aujourd’hui on trouve la programmation en ligne en quelques clics et la plupart des émissions sont disponibles sur le Web ou via de nombreuses applications et abonnements. On était loin du « binge-watch » (écoute en rafale) lorsque le journal a vu le jour! À quoi ressemblera le divertissement visuel dans un autre 60 ans? À suivre!
#4 Les dactylos
Véritable révolution dans le monde de l’écriture, la dactylo à longtemps occupé le haut du pavé côté outil de rédaction. Vous rappelez-vous quand on y a ajouté une fonction correction?
À ne pas manquer : le dossier complet 60 ans
Une vraie révolution. Depuis ces machines ont été supplantées par la technologie avec le développement des ordinateurs, d’Internet et d’une kyrielle d’appareils intelligents. On peut maintenant rédiger un texte sur un téléphone et le mettre en ligne sur le Web et les réseaux sociaux en quelques clics. Les dactylos figurent encore dans plusieurs décors et un réconfort nostalgique y est associé par plusieurs.
#5 Milles, sets et cie
En consultant les archives des 60 dernières années de votre journal local, un constat s’impose. Bien des choses ont changé en six décennies notamment les termes utilisés dans les articles et les publicités! Lors des premières années du journal, le système impérial était toujours d’usage courant. On parlait donc des distances en milles plutôt qu’en kilomètres et de mesures en pouces plutôt qu’en centimètres. Les deux systèmes de mesure se côtoient aujourd’hui, mais c’est le système métrique (mm, cm, m, km, etc.) qui est enseigné dans les écoles. Autre terme qui a disparu des communications officielles de nos jours, le concept de « sets » pour parler d’un ensemble, de salon ou de chambre par exemple. De nombreuses publicités d’époque utilisaient ce terme pour faire la promotion de leurs produits. Idem pour le terme « chambre de bain » et « canal » (en parlant d’une poste de télévision).
#6 La mode, plus ça change plus c’est pareil
Avez-vous remarqué que les modes vestimentaires et capillaires semblent suive un cycle pour revenir en force après quelques décennies d’absence? En effet, ce qui semblait complètement dépasser il y a 40 ou 20 ans est redevenu au goût du jour à un certain moment de l’histoire. Que ce soit les couleurs fluos, les tailles hautes, les salopettes, les moustaches ou encore les coupes « Longueuil », plusieurs styles tout droit sortis du passé sont actuellement redevenus « in ». Reste à savoir pour combien de temps!
#7 Les « agents officiels » de bière
Si les agents officiels existent bel et bien de nos jours, on les trouve du côté des partis politiques… et non pas auprès des compagnies de bière. On remarque au fil des pages de nos journaux d’époque que les compagnies de bière étaient bien implantées dans les communautés en s’impliquant dans une kyrielle d’événements notamment sportifs. De nombreuses publicités d’époque sont signées par les agents officiels de Labatt, Molson ou encore O’keefe, une tendance disparue de nos jours… même si la bière et les commandites d’événements sont toujours d’actualité.
#8 Les normes sociales
Quand on regarde dans le rétroviseur, certaines choses nous semblent surprenantes, mais à une époque, elles étaient la norme. Par exemple, un article publié en mai 1986, nous a fait sourire avec son titre « École secondaire Hormidas Gamelin: le port de la culotte courte fait jaser ». On y apprend que la direction s’oppose au port de short ou de bermuda en classe, car il ne s’agit pas d’un vêtement « convenable ». La question de l’habillement fait encore jaser dans les écoles de nos jours, mais l’enjeu n’est plus le même! Dans une autre édition de 1986, une chronique municipale nous a pour sa part fait sourciller. On s’y interroge sur l’habileté de la femme à voter à des élections municipales. Une autre époque, vraiment. D’autres choses ne changent toutefois pas. Par exemple, à l’été 1986, Le Bulletin est classé #1 par les répondants au rapport de recensement de la ville de Buckingham dans la catégorie médias écrits et radiodiffusés. À l’époque comme aujourd’hui, l’excellence et la rigueur sont au cœur de notre travail quotidien afin d’être un levier pour notre communauté de lecteurs et d’annonceurs.
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