Société de transport de l’Outaouais
Le retour du service Express sera discuté au conseil d’administration
Le nouveau président de la Société de transport de l’Outaouais, Jocelyn Blondin, entend apporter le dossier du retour du service Express à la table du conseil d’administration pour voir les possibilités de le remettre en place.
Ce service a été éliminé en 2013 par la STO après la mise en marche du Rapibus. Des «voyages directs» sont revenus, mais pour les heures de pointe du matin (19 voyages) et de l’après-midi (18 voyages) seulement. Longtemps demandé par de nombreux citoyens, le retour de ces Express a notamment été discuté en campagne électorale.
«Est-ce que c’est quelque chose qui peut être envisageable? Moi je dis oui. On peut le regarder. On peut mettre ça sur la table», a commenté M. Blondin en entrevue pour parler de sa vision du service dans l’Est de la ville.
Il indique avoir approché la STO pour en discuter lors de son dernier mandat alors qu’il y siégeait, mais qu’il n’y avait pas d’appétit à ce moment pour une discussion. La situation est différente aujourd’hui.
Pas à tout prix
Même s’il se dit favorable à ce service, Jocelyn Blondin est clair. La décision sera celle du conseil et ce ne sera pas à tout prix. Il faudra évaluer les coûts pour implanter ce système et voir si ça s’autofinance au minimum.
Et les utilisateurs doivent aussi s’attendre à des coûts. C’est pourquoi ils pourraient aussi avoir leur mot à dire. «Ce sont les études qui vont décider. Et possiblement un sondage au niveau de la clientèle aussi. Est-ce qu’ils sont prêts à avoir le retour des Express? Parce que, bien entendu, il y a une tarification qui s’applique à ça. Tu prends un Express, tu vas payer plus cher.»
Le président de la STO croit que ça pourrait permettre de ramener certains utilisateurs vers le transport en commun. Non seulement dans l’Est, mais aussi dans l’Ouest alors qu’il y a aussi des demandes de la part de citoyens pour le retour de ce service.
Rapibus
Le retour de ce service Express pourrait être une des solutions pour améliorer la situation du transport en commun dans l’Est, notamment pour les gens qui souhaitent rejoindre le centre-ville ou aller à Ottawa.
Un autre élément sur lequel mise la STO, c’est le prolongement du Rapibus. «On est en réalisation du tronçon jusqu’à Lorrain. On pense être arrivé là en 2023.»
«Dès l’an prochain, on va commencer les études pour continuer le tronçon jusqu’à l’aéroport, ajoute M. Blondin. Ça aussi c’est important pour aller chercher le plus de passagers du secteur Est.»
L’implantation d’une station près du boulevard de l’Aéroport, comme il est prévu dans les plans, permettrait aussi d’y ajouter un grand stationnement incitatif. «Ça viendrait désengorger la 50.»
Il y a quelques années, dans sa planification, la STO avait aussi indiqué sa volonté d’évaluer la possibilité de poursuivre le tracé du Rapibus jusqu’à Buckingham/Masson-Angers. «Ce n’est rien d’impossible», affirme le président lorsque questionné sur cette volonté.
«On va commencer par se rendre jusqu’à l’aéroport. Après on verra. Ce sont les études qui définissent si le besoin est là ou pas. Je le souhaite parce que moi j’y crois.»
Interne
En ce qui concerne l’enjeu du transport interne entre Buckingham et Masson-Angers, la STO continue de travailler avec le projet-pilote de transport à la demande lancé plus tôt cette année.
Le cap des 1000 voyages a été passé en novembre dernier, mentionne Jocelyn Blondin. En ce moment, 450 personnes se sont inscrites pour pouvoir utiliser l’application qui permet de profiter de ces transports.
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