Une halte-chaleur à Buckingham ?
Des organismes souhaitent trouver un emplacement qui pourrait offrir des services aux personnes itinérantes dans le secteur de Buckingham, par exemple devenir une sorte de halte-chaleur pendant la journée.
Ce genre de service est présent dans le centre-ville de Gatineau, mais les besoins se font de plus en plus sentir dans l’Est du territoire. Une vingtaine de partenaires travaillent donc sur ce projet depuis la mi-décembre.
Ces derniers ont commencé à regarder ce dossier parce qu’ils ont eu à traiter avec l’itinérance dans les derniers mois. «Des organismes qui n’étaient pas mandatés pour traiter d’itinérance se sont retrouvés à faire des interventions, explique la directrice de la Table de développement social de la Lièvre. Hélène Desgranges. Les organismes aidaient déjà parce qu’ils voyaient le besoin. Mais là avec cette concertation-là ils veulent travailler ensemble.»
Ainsi, le but est de pouvoir trouver un endroit où les personnes itinérantes ou en voie de l’être pourraient retrouver certains services, mais surtout une place au chaud où ils pourraient aussi prendre une douche.
«On veut trouver un local ou un appartement où il y aurait sur l’heure du dîner des représentants des organismes qui iraient sur place pour accueillir les gens, offrir un café, une soupe.»
En même temps, des discussions ont lieu entre les organismes pour voir exactement ce qui pourrait être offert comme service à cet endroit, selon les subventions disponibles et les moyens des organismes. «On est dans la recherche un local. Après, on va définir qui va faire quoi. Et, est-ce qu’on a des sous?»
La recherche se fait principalement dans le secteur de Buckingham en ce moment puisque c’est là que se retrouve la majorité des services qui pourraient venir complémenter cette halte-chaleur.
Famille
La question de l’itinérance commence à avoir un visage familier dans l’Est de Gatineau pour les organismes communautaires. Déjà, l’été dernier, il y a eu des campements à Buckingham, mais aussi près de l’usine à Masson.
Ce qui est ajouté à l’inquiétude des organismes, c’est qu’il y a en ce moment beaucoup de familles qui se retrouvent sans abris ou près de l’être. «C’est difficile quand tu vois des individus à la rue, mais là il y a des familles à la rue», souligne Hélène Desgranges.
Ce n’est pas nécessairement que ces gens passent la nuit à la rue, mais qu’ils n’ont pas de loyer à eux. Il y a notamment beaucoup de couch surfing, donc des gens ou des familles qui dorment sur les sofas chez des amis et qui changent fréquemment d’endroit.
Une halte-chaleur pourrait aussi aider ces personnes qui souvent sont à l’extérieur toute la journée pour ne pas rester chez les gens, soutient Mme Desgranges.
Les organismes estiment aussi que l’ajout de ce service pourrait avoir des répercussions positives en amont pour travailler sur la prévention et diminuer les risques d’itinérance.
Aucun échéancier n’est connu pour le moment puisqu’il faut d’abord voir s’il est possible de trouver un endroit.
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