Masson-Angers
Un projet de coopérative d’habitation à la recherche d’un terrain
Un projet de coopérative d’habitation a obtenu du financement pour aller de l’avant, mais il lui manque toujours un terrain pour s’implanter dans le secteur de Masson-Angers.
Le gouvernement a annoncé du financement pour trois projets dans les dernières semaines, dont celui appelé la Coopérative d’habitation l’Outaouaise. Ce dernier, qui porte maintenant le nom de La cité des Outaouais, prévoit s’implanter à Masson-Angers.
Ce projet est mené par la Fédération intercoopérative en habitation de l’Outaouais (FIHAB) depuis plusieurs années. Il avait été accepté par le conseil municipal en 2017 pour s’installer sur la rue des Balbuzards, mais le projet ne s’est jamais concrétisé et le terrain n’est plus disponible pour cette coopérative.
Malgré tout, le travail se poursuit par la fédération qui souhaite vraiment implanter la coopérative dans le secteur pour répondre à un besoin de logement à prix modiques. «Si on veut répondre à une clientèle de la classe moyenne, c’est important qu’on puisse avoir une coop d’habitation qui puisse émerger là», indique le directeur général de la FIHAB, Raphaël Déry.
L’objectif de la fédération est de construire un projet de 36 unités, principalement pour les familles, qui comprendraient des deux, trois et aussi des quatre chambres à coucher.
«Parmi les 36 unités construites, la moitié vont avoir des suppléments au loyer, explique M. Déry. Les gens admissibles à ce programme-là vont payer 25% de leur revenu en loyer. L’autre moitié vont payer le loyer inscrit au bail, mais même là le coût est en bas du coût médiant.»
Comité choc
Raphaël Déry souligne que le fait que du financement ait été accordé au projet alors que la question du terrain reste à régler démontre une volonté politique des différents acteurs d’aller de l’avant dans le dossier de la crise du logement.
Il croit aussi que la formation il y a quelques semaines d’un comité choc par la ville de Gatineau sera un atout pour régler les enjeux. «Ça va être un peu la force du comité choc. On est en lien maintenant avec l’APCHQ. On va pouvoir contacter les promoteurs immobiliers du secteur Masson-Angers pour leur demander de collaborer, de nous aider à trouver des terrains susceptibles de recevoir ces unités de coop d’habitation.»
Déjà beaucoup de travail a été effectué pour ce projet, si bien qu’il pourrait bouger rapidement une fois l’emplacement confirmé. «Le terrain va façonner le projet beaucoup, confirme M. Déry. L’architecture va varier. Mais, tout ce qui est amont, en matière de gouvernance, de régie interne et de fonctionnement, ça s’est canné.»
Il espère dans la mesure du possible être capable de livrer ces unités avant la fin de 2024. Mais le tout dépendra de la vitesse à trouver un terrain pour les accueillir.
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