Des mentors recherchés partout en Outaouais
Du mentorat pour aider les jeunes de 16 à 21 ans
Pour favoriser le passage des jeunes à l’âge adulte, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) met en place un partenariat avec les Grands Frères Grandes Sœurs de l’Outaouais (GFGSO) pour permettre le mentorat de jeunes de 16 à 21 ans.
Cette mesure répond à une des recommandations du rapport de la Commission Laurent sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse qui avait été mis sur pied à la suite des événements ayant coûté la vie à une fillette de 7 ans à Granby.
«Les recommandations au gouvernement étaient de s’associer aux organismes pour aider ces jeunes qui sortaient de la DPJ», explique Yvonne Dubé, directrice générale des GFGSO.
C’est ainsi qu’est venu ce partenariat qui s’implante partout au Québec et qui vise à accompagner les jeunes dans cette transition. Le travail sera semblable au mentorat déjà offert aux plus jeunes par l’organisme, explique Mme Dubé.
«On veut créer une amitié, créer un lien de confiance. Où le jeune va avoir quelqu’un sur qui compter. C’est un peu une vraie relation de frère/sœur.»
L’idée est que le jeune mentoré se sente moins démuni dans le cadre de ce passage à l’âge adulte en pouvant bénéficier d’un appui d’une personne en qui i8l a confiance. Le mentor peut aussi aider en donnant quelques conseils sur la vie d’adulte. Il est aussi possible d’aiguiller les jeunes vers d’autres ressources, notamment pour les aider dans la recherche d’emploi, en cas de besoin.
Présent partout
L’idée est de pouvoir aider les jeunes un peu partout en Outaouais, explique Yvonne Dubé. Autant dans le milieu urbain que dans le milieu rural. «On est déjà sur ces territoires-là», souligne-t-elle.
«On est partout en Outaouais. Si quelqu’un fait appel à nous, on va se déplacer. C’est vraiment le besoin de l’enfant qui doit primer.»
Yvonne Dubé
C’est déjà quelque chose qui est fait fréquemment pour les mentorats avec les plus jeunes, ajoute-t-elle. «Ça ne demande pas plus. On va souvent rencontrer les familles ou les mentors sur place.»
Besoin de mentors
Pour répondre à ce nouveau projet, les GFGSO sont aussi à la recherche de mentors qui voudront partager leur acquis avec d’autres personnes. Outre l’exigence d’avoir plus de 25 ans, l’organisme recherche du monde prêt à s’impliquer.
«Quelqu’un qui veut s’impliquer, qui a à cœur la jeunesse. Quelqu’un qui pense avoir quelque chose à partager.» Des vérifications sont faites sur chaque candidat à ce poste, souligne Mme Dubé.
Du côté des jeunes âgées entre 16 et 21 ans qui souhaitent profiter de ce service, ils peuvent en faire la demande auprès de l’organisme.
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