Incubateur d’économie sociale
Une aide pour des entreprises en démarrage
Cinq entreprises voulant se lancer en économie sociale, dont le Centre de la petite enfance de Notre-Dame-de-la-Salette, ont pu être accompagnées dans les derniers mois pour les aider à faire avancer leur projet.
Il s’agissait de la 6e cohorte en prototypage de cet incubateur en économie sociale. À ce niveau, l’incubateur aide les gens qui ont une idée à la concrétiser. «C’est un incubateur qui a pour mission d’accélérer le prédémarrage et le démarrage de projets en économie sociale, indique Vincent Roy, coordonnateur. Concrètement, ce sont des ateliers aux deux semaines entre novembre et juin. Entre chacun des ateliers, il y a des rencontres avec les spécialistes en économie sociale.»
Cette année, quatre des cinq projets provenaient du rural. Outre le Centre de la petite enfance de Notre-Dame-de-la-Salette, on y retrouvait le Centre de valorisation des aliments de la Vallée-de-la-Gatineau, le collectif des paniers bio de la Vallée-de-la-Gatineau, le Café des orties à Ripon et Le Café autiste à Hull.
C’est en grande partie en raison des rencontres virtuelles que la participation des gens dans le rural a été plus forte cette année. De plus, les participaient recevaient, pour la première fois, un montant d’argent pendant la formation. «Cette année, on a eu un projet pilote avec Service Québec qui a développé un programme de soutien aux travailleurs en économie sociale. Ça fait en sorte que les entrepreneurs ont pu se consacrer à temps plein sur leur projet.»
Le travail se poursuivra avec ces entrepreneurs qui passeront à la prochaine étape qui est celle du déploiement de leur entreprise. «Dans le volet lancement, on va travailler sur l’accélération du démarrage.»
Nouvelle cohorte
Par ailleurs, l’incubateur d’économie sociale travaille déjà sur la prochaine cohorte qui débutera en septembre prochain. Elle devrait se tenir de façon hybride avec des activités en personne et en virtuel.
Déjà, les personnes qui envisagent de se lancer dans un projet d’économie sociale peuvent s’informer auprès de l’organisme pour voir s’ils sont admissibles au programme et à de l’aide financière.
«On est à la recherche de projets qui ont envie d’aller en économie sociale, explique M. Roy. Qui souhaite une propriété collective et une gestion démocratique d’une entreprise. Il faut être un collectif minimalement de trois personnes et avoir une idée de projet collectif.»
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