Tour CIBC Charles-Bruneau
Traverser l’Outaouais pour collecter des fonds et sensibiliser
Une fois de plus, de nombreux cyclistes ont traversé l’Outaouais jeudi dernier dans le cadre d’un des circuits du tour CIBC Charles-Bruneau qui a permis d’amasser 4,1 millions $ à travers la province.
Le Tour CIBC Charles-Bruneau est une activité réalisée depuis 1996 qui consiste à pédaler une certaine distance pour amasser des fonds pour les activités de la Fondation Charles-Bruneau, qui vient en aide aux enfants atteints de cancer, et aussi pour la recherche.
Depuis quelques années, un trajet se fait en Outaouais. Sur deux jours, il quitte d’abord Gatineau pour se rendre à Saint-Eustache avant de reprendre la route le lendemain pour aller rejoindre les autres cyclistes provenant de partout au Québec à Boucherville.
Dans le cadre de son passage en Outaouais, le trajet suit la 148 avec des arrêts à Masson-Angers et à Montebello pour rencontrer le public et profiter d’une pause.
L’aspect sensibilisation prend notamment une place importante dans cette activité, surtout dans des régions comme Gatineau. «La Fondation Charles-Bruneau vient en aide aux enfants atteints du cancer de tout le Québec, souligne Marie-Claude Lachance, directrice des communications de la Fondation Charles-Bruneau . Tous les enfants vont être traités dans une des quatre unités Charles-Bruneau.»
Donald Filion participe à ce trajet depuis plusieurs années. Il est ce qu’on appelle un super parent, puisque sa fille a profité des services de la Fondation. Même s’il est de la Rive-Sud, c’est en Outaouais qu’il se retrouve pour participer à ce tour. «Ma fille a été traitée au Children à Montréal. Le Children avait une équipe sur le parcours de Gatineau à l’époque. C’est comme ¸a que je me suis retrouvé ici. Et je me suis fait plein d’amis, alors je reviens toujours ici.»
Pour lui, participer à ce tour cycliste est une belle façon de donner au suivant. «C’est peut-être le plus beau moment de mon été. Il y a beaucoup de gratification à faire la levée de fonds, à participer à cet effort-là.»
«Je ne suis pas ici pour rembourser ma dette. De toute façon, je n’aurais pas assez de toute ma vie pour la rembourser. Je veux que les suivants aient le droit au même privilège que ma famille a eu.»
Donald Filion
Pour lui aussi la partie sensibilisation est importante. En se promenant en vélo dans la région avec le cuissard de la fondation, il souhaite montrer aux gens tout ce qu’elle peut apporter aux familles qui doivent passer à travers une épreuve. «Ce que la fondation amène, c’est le plus.»
Ça arrive sous forme de confort à l’hôpital, ajoute-t-il. Et il y a des équipements, des locaux. Les cliniques Charles-Bruneau, tu as besoin de ça quand ton enfant est malade parce que tu vas littéralement habiter à l’hôpital.»
Recherche
L’autre aspect important avec la campagne de financement liée à cette activité, c’est l’argent qui est remis pour la recherche. Des montants qui ont eu leur importance dans les dernières années, indique Marie-Claude Lachance. «Il y a à peine 30 ans, on parlait de 30% de chances de guérison. Aujourd’hui, on a dépassé le 80%.»
Malgré tout, le besoin est encore grand. Il reste encore à trouver des solutions pour le dernier 20% et aussi améliorer les soins pour les 80% qui survivent, dont certains vont garder des séquelles permanentes. «On est dans le mieux guérir et trouver des solutions pour les autres.»
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