«Il y a beaucoup de travail à faire au niveau de l’unité de la ville»
Une phrase qui est souvent entendue dans l’Est de Gatineau, c’est que la ville de Gatineau arrête à Lorrain. Que l’est du territoire n’existe pas.
Le conseiller de Buckingham, Edmond Leclerc, ne cache pas qu’il y a du travail encore à faire de ce côté-là. «Il y a beaucoup de travail à faire au niveau de l’unité de la ville, lance-t-il. Les grands projets comme un projet d’infrastructure de deux glaces dans le secteur, comme le prolongement du Rapibus jusqu’à la station de l’aéroport et même le tramway dans l’Ouest, ça va renforcer un sentiment de fierté de la grande ville de Gatineau.»
Mais, il ne faut pas oublier le passé quand même. «Il ne faut pas qu’on essaye de renier notre passé. On est cinq villes qui ont été mises ensemble. Qui doivent travailler ensemble. On doit miser sur les forces de chacun des secteurs.»
«Présentement, ce que je ressens, c’est que les gens n’embarquent pas à 100% dans cette grande ville-là. Et on a notre responsabilité là-dedans, la ville. On ne fait pas tout le nécessaire encore pour que la ville garantisse à ses citoyens qu’ils se sentent membres de plein droit de la grande ville.»
Le succès passera par un mélange des deux. «C’est un compromis à faire et il faut renforcer ce sentiment-là d’habiter dans la grande ville de Gatineau, mais par rapport à la fierté et aux forces de chacun des secteurs.»
Projets invisibles
De son côté, le conseiller de Masson-Angers, Mario Aubé, indique avoir entendu souvent ce commentaire que l’Est était oublié, notamment pour des projets d’infrastructures. Ça ne correspond pas toujours à la réalité, selon lui.
«Souvent on juge notre ville par ce qu’on voit. S’il y a des investissements dans Masson-Angers, c’est ce qu’on voit de concret. Par exemple, les travaux de séparation du pluvial. On a refait les rues, c’est asphaltées. C’est visuel. Le bassin Jack-Eyamie, c’est visuel.»
Mais tous les investissements ne sont pas aussi visibles. «Mais quand on investit par exemple, pour la réhabilitation pour l’usine de pompage à Angers. C’est de l’argent. Mais on ne le voit pas. On n’a pas l’impression qu’on investit.»
«Quand on a amélioré l’usine de traitement des eaux usées, ce n’était pas visuel. Mais ça permis de développer parce qu’on ne pouvait plus développer dans Masson-Angers. Les infrastructures ne suivaient pas.»
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …