De la densification dans l’Est de Gatineau ?
Depuis de nombreuses années, la ville de Gatineau cherche à densifier son développement à travers ses différents plans. L’Est de Gatineau n’y fait pas exception alors qu’une augmentation de la densification a été prévue à certains endroits dans le dernier plan d’urbanisme. Mais, est-ce que c’est ce qui est recherché ?
«Est-ce que les gens s’en viennent à Buckingham pour habiter dans un immeuble en hauteur ? La réponse est non», souligne le conseiller, Edmond Leclerc.
Par contre, ça ne signifie pas qu’il ne doit pas y avoir de densification. «Il faut rester prudent, indique-t-il. Il faut de la densification douce et de la consultation.»
L’objectif derrière la densification, c’est d’éviter l’étalement urbain, indique le conseiller de Buckingham. Mais malgré tout, il est important de garder la base des différents secteurs. «Il faut que les gens continuent d’être fiers de leur secteur, que l’on continue d’avoir un petit cachet à Buckingham.»
«Buckingham c’est le secteur où il y a l’indice de canopée le plus élevée de tout Gatineau. L’indice de canopée étant la verdure, les arbres. Buckingham c’est vert et il va falloir toujours garder ça en tête quand on va parler de croissance.»
Densifier au centre-ville
Pour sa part, le conseiller de Masson-Angers, Mario Aubé voit cette question comme un tout pour la ville. «Quand on parle de densification, on a beaucoup plus l’image de notre centre-ville qui devrait être densifié.»
«L’endroit le moins densifié c’est Hull. Et tout notre système de transport en commun en ce moment converge vers Hull. Il faudrait que ce soit densifié de ce côté-là beaucoup plus que les extrémités.»
Ce qui ne signifie pas qu’il ne doit pas avoir de densification dans l’Est. «Ici ça va prendre quelques années, mais c’est toujours dans notre tête», estime le conseiller.
Pour le moment, les gens profitent de l’espace qu’ils ont. «On est quand même fier d’avoir de l’espace pour respirer. Même les condos et les appartements dans le coin ont encore à bien des endroits des cours, de l’espace, alors que beaucoup de maisons unifamiliales ailleurs ont des terrains beaucoup plus petits, collés. C’est un choix de vie.»
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