Notre-Dame-de-la-Salette
Le projet de création du CPE « Les Chouettes Amis » avance lentement mais sûrement
Le Centre de la petite enfance, « Les Chouettes Amis » initié par un groupe de mères, résidentes de Notre-Dame-de-la-Salette, a obtenu une somme de 10 000$ dans le cadre d’un fond lié à la COVID-19. Elles souhaitent ainsi ouvrir leur CPE dans les deux prochaines années.
L’une des responsables du projet lancé l’an dernier, Noémie Rivest, explique que pour le moment elles sont dans l’attente. Avant de pouvoir entrer dans la phase de développement concrète du centre de la petite enfance, il y a plusieurs étapes, administrative notamment à respecter, qui ont retardé quelque peu sa mise en place.
« Lorsque nous avons reçu le financement, le ministère avait déjà clôturé son programme d’appel à projets, avant que nous ayons eu le temps de déposer notre dossier. Depuis nous sommes bloquées, mais dès que les appels à projets vont rouvrir, nous allons enclencher toutes les démarches », indique-t-elle.
« Nous travaillons avec la MRC de Papineau pour trouver le lieu adéquat à la réalisation du projet. Ensuite, on ira chercher les financements nécessaires, puis du personnel. On va avoir besoin d’une directrice générale et d’au moins six éducatrices, et aides-éducatrices à temps plein. Notre défi, ça va être de trouver assez de ressources humaines », ajoute-t-elle.
L’idée serait de pouvoir accueillir une quarantaine d’enfants, de Notre-Dame-de-la-Salette et des municipalités environnantes dont les parents transitent vers le coin pour se rendre au travail. Il y aurait un groupe de 10 places pour les 0 à 18 mois, trois groupes de 8 places pour les 18 à 37 mois et un dernier groupe de 8 à 10 enfants pour les plus grands (4 à 5 ans).
Un projet de garderie nécessaire et solidaire
Le manque de garderie dans la région et plus précisément à Notre-Dame-de-la-Salette pose un réel problème aux parents, notamment à ceux dont les ressources financières ne leur permettent pas de faire appel à un organisme privé, explique Mme Rivest. Face au manque de structure ou de place, certains ont même dû renoncer à leur travail, faute d’avoir quelqu’un pour garder les enfants. Après avoir lancé un sondage auprès des résidents de la municipalité, les membres du futur CPE « Les Chouettes Amis » ont été touchées par les réponses reçues. 30 parents sont déjà prêts à inscrire leurs enfants.
« Ce qui est ressorti du sondage, c’est le besoin de garderie, mais à contribution réduite. La population s’appauvrit, il y a beaucoup de gens défavorisés dans le coin. Souvent, l’un des deux parents arrête de travailler pour garder les enfants à la maison, ce qui entraine une perte de salaire conséquente », affirme Mme Rivest.
Elle précise, « Nous aurions pu créer une entreprise privée à 50 $ la journée par enfant, mais nous préférons créer un organisme à but non lucratif à mission sociale afin de soutenir les familles, en proposant des tarifs journaliers abordables à moins de 10 $ ».
Cette dernière souligne que le futur CPE souhaite développer une approche pédagogique axée sur le développement de l’enfant en relation avec la nature, en s’appuyant sur le programme ALEX, de l’AQCPE qui prône une éducation par la nature.
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