Les sites web des municipalités de Montebello et L’Ange-Gardien sous la loupe

Publié le 27 mars 2023 par Alex Proteau

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Alex Proteau

Journaliste | aproteau@medialo.ca

Les municipalités de Montebello et de L’Ange-Gardien ont fait partie des vingt municipalités étudiées par la Commission municipale du Québec (CMQ) entre septembre 2022 et janvier 2023 quant aux informations parues sur leur site Web.

Le maire de L’Ange-Gardien, Marc Louis-Seize. (Photo L’info de la Basse-Lièvre - Archives)

Les municipalités de l’Outaouais ont été sélectionnées par rapport à divers critères dont sa localisation, l’accès à internet d’au moins 75% des foyers et d’avoir un site Web distinct de la MRC.

Constats généraux

Dans l’ensemble, la CMQ trouve des disparités notables en matière de conformité aux exigences légales et réglementaires. Toutefois, il n’y a pas de lien direct entre la taille de la population de la municipalité et le nombre de non-conformités constatées.

Elle remarque aussi que les modalités de mise à jour du contenu publié sur le site des municipalités auditées sont le plus souvent établies de façon informelle.

Que ce soit pour Montebello ou L’Ange-Gardien, la plupart des informations essentielles sur leur site web sont conformes. Autrement, voici les recommandations proposées par la CMQ aux municipalités. Dans les deux cas, les municipalités y ont adhérées.

Montebello

Pour Montebello, l’audit recommande de prendre les dispositions nécessaires pour assurer la publication sur son site web des informations requises selon les lois et règlements applicables, et ce, dans les délais prescrits.

L’audit indique également que Montebello ne publie pas son bilan annuel de la qualité de l’eau potable du réseau municipal.
La CMQ lui demande également d’identifier les besoins d’informations et les sujets d’intérêt pour l’ensemble des citoyens et apporter les correctifs requis sur son site afin d’atteindre les objectifs de communication établis.

L’Ange-Gardien

Pour L’Ange-Gardien, l’audit fait part du fait qu’elle ne publie pas sa liste de tous les contrats comportant une dépense de plus de 2 000 dollars et totalisant plus de 25 000 dollars par fournisseur et ne mentionne pas la rémunération et de l’allocation de dépenses de chaque membre du conseil.

L’audit lui recommande aussi de prendre les dispositions nécessaires pour assurer la publication sur son site web des informations requises selon les lois et règlements applicables, et ce, dans les délais prescrits.

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