Incendie
Masson-Angers| Les propriétaires des 2 petits cochons touchés par le soutien de la communauté
L’incendie qui a détruit le restaurant Les 2 petits cochons situé sur le chemin de Montréal Ouest dans le secteur Masson-Angers à Gatineau a été ressentis comme un choc par les propriétaires, leurs employés et la communauté.
« On a perdu notre gagne-pain, notre travail, mais nos filles sont encore là, notre maison est encore là, le resto on peut le reconstruire », confie la copropriétaire du restaurant Les 2 petits cochons, Priscilla Plouffe.
Elle et son conjoint copropriétaire du restaurant Jonathan Larouche sont parents de deux petites filles et c’est ce qui leur donne envie de continuer et ne pas abandonner.
L’incendie s’est produit le 24 mars à sept jours pile de ce qui devait constituer leur septième saison d’ouverture qui était prévue pour le vendredi 31 mars.
Sentiments à la suite de la tragédie
La copropriétaire avoue que les jours suivants l’incendie n’ont pas été facile. « Surtout le vendredi soir d’être devant le commerce et le regarder brûler », précise-t-elle.
Durant la semaine qui a suivi, les deux co-propriétaires ont entrepris les démarches administratives avec les assurances, leurs fournisseurs et la banque.
« Ils sont tous avec nous. Nos fournisseurs nous ont tous appelés pour nous offrir de l’aide. On est vraiment bien entouré », précise Priscilla Plouffe.
« Là pour vrai on va mieux, il n’y a plus rien qu’on peut faire, notre bâtiment est à terre, constate-t-elle avec résilience. Il faut juste regarder en avant, on essaie de trouver d’autres projets et on veut se retrousser les manches. »
Popularité et solidarité
Véritable lieu de rassemblement dans l’est de Gatineau, pour les propriétaires, il s’agit de la perte d’un restaurant, pour la communauté c’est la perte d’un milieu de vie et de rassemblement.
« Les souvenirs ne partiront pas, on va toujours les garder », déclare-t-elle avec conviction.
Au lendemain de l’incendie, un important élan de sympathie a émané de la communauté.
« C’est fou, on est surpris, affirme Mme Plouffe. Oui on savait qu’on était aimés, mais de voir que tout le monde prend le temps de nous écrire nous a montré ce qu’il y a de plus beau en l’humain. »
« Il y a même du monde qui nous ont offert de faire du bénévolat pour reconstruire, poursuit-elle. Des entrepreneurs qui veulent nous aider, on a vraiment beaucoup de support. »
Mme Plouffe souligne aussi le soutien que leur a offert le conseiller municipal du district de Masson-Angers Mario Aubé. « Une chance qu’il était là », conclut-elle.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …