Le Café Cosy ferme ses portes après plus de 60 ans d’existence
Le Café Cosy a annoncé, le 25 novembre sur sa page Facebook, qu’il cessait complètement ses activités après plus de 60 ans d’existence.
La nouvelle a été reprise par plusieurs, dont des clients qui ont publié la note laissée à la porte par la Direction du restaurant. Sur son Facebook, cette dernière laisse savoir que sa décision « vient des temps difficiles que nous vivons tous ».
Bien des personnes se souviennent de l’endroit pour sa fameuse poutine sauce BBQ, la « meilleure de l’Outaouais », selon ce que disent les internautes. Accrochées un peu partout aux murs, de vieilles photos témoignaient du passage de l’établissement et de Buckingham dans le temps.
Au moment de publier, L’info n’avait pas réussi à joindre la Direction du Café.
Les problèmes étaient là avant la COVID-19
Les spéculations sont allées bon train depuis l’annonce de la fermeture du Café Cosy. Certains y voient la conséquence des suites de la COVID-19 et de la situation économique actuelle.
Dans une entrevue accordée précédemment à L’info, la directrice générale (DG) du Regroupement des gens d’affaires de la Basse-Lièvre, Vickie Guindon-Pharand, notait qu’elle revenait depuis peu du Sommet Près du Cœur. L’évènement offre aux acteurs politiques, municipales et du milieu des affaires, autant pour les secteurs ruraux qu’urbains, des conférences ayant pour thème le commerce de proximité.
La DG relate qu’après avoir échangé avec de nombreux collègues et participants, tous semblaient avoir la même opinion. « On se rend compte que tout le monde a les mêmes problématiques », partage-t-elle.
Le noyau villageois en prendrait pour son rhume depuis quelques années. Mme Guindon-Pharand attire l’attention sur les centres commerciaux périphériques qui attirent une grande clientèle, à l’inverse des petites artères, comme l’avenue de Buckingham, qui peinent souvent à retenir les passants.
« Au niveau de la dynamisation, même si la pandémie a le dos large, les problèmes avaient commencé avant », avoue la DG.
Elle cite, en exemple, la construction de l’autoroute 50, aujourd’hui nommée Guy-Lafleur. Les automobilistes sont naturellement moins portés à s’arrêter dans des secteurs comme Buckingham ou Masson-Angers, maintenant qu’ils peuvent les contourner.
Le centre-ville se déplace?
Rappelons que tandis que la rue principale à Buckingham éprouve des difficultés à attirer des gens, sur l’avenue Lépine, tout juste à côté de l’autoroute Guy-Lafleur, plusieurs gros commerces se sont installés. L’arrivée du Super C ainsi que le chantier résidentiel de la compagnie Brigil ont entraîné des réfections sur l’artère et la mise en place de feux de rue pour diminuer l’impact de la circulation dans le secteur.
D’autres commerces doivent ouvrir à côté du Super C, dont le terrain appartient au promoteur Groupe Forum. Un des partenaires, Jaime Roskies, avait déjà indiqué à L’info que le Groupe prévoyait ajouter 40 à 50 000 pieds carrés locatifs.
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