Le Salon des jeunes à Thurso se dote d’un studio d’enregistrement

Publié le 22 janvier 2024 par Sabrina Mercier

Le Salon des jeunes, à Thurso, s’est récemment doté d’un studio d’enregistrement pour encourager la discussion avec des enfants et des adolescents sur une multitude de sujets.

De gauche à droite. Premier plan : Gabriel Marakis, directeur du Salon des jeunes de Thurso, et Dominick Prévost Bernier, membre du c.a. Arrière-plan : Christine Rioux, présidente du c.a., et Alexandre Thibaudeau, animateur et responsable du studio Le Spot. Debout : Jean Denis, membre du c.a. Photo gracieuseté

Le projet était depuis un bon moment dans l’idée de l’équipe du Salon des jeunes de Thurso, un endroit qui offre des services depuis 1996 pour les 8 à 17 ans. On souhaitait non seulement proposer un lieu de rencontre pour les jeunes de la région, mais aussi un lieu d’échanges qui favoriserait l’expression d’opinions.

Ainsi est né le studio Le Spot peu après le début de décembre 2023, à l’initiative de Gabriel Vallée Marakis, directeur du Salon, et sous la direction d’Alexandre Thibaudeau, chargé de projet.

« Les jeunes demandaient une place où faire de la musique et enregistrer des chansons », explique M. Thibaudeau. L’idée s’est naturellement développée en une série de podcasts.

Un financement d’environ 6000 $ a été nécessaire à l’achat de l’équipement et à la préparation du studio. Le Salon a notamment obtenu de l’aide du Club optimiste de Thurso, de la Table jeunesse Papineau, de la Caisse Desjardins, du ministre responsable de la Jeunesse et de la région de l’Outaouais Mathieu Lacombe, mais aussi des usagers réguliers de l’endroit.

« Un jeune en particulier, qui connaissait beaucoup l’électronique, nous a aidés à trouver le bon équipement », poursuit M. Thibaudeau entre deux rires, pour signifier qu’il y avait déjà des experts parmi eux avant même que l’aventure ne débute.

Fait par et pour les jeunes

Sous le regard du chargé de projet, ce sont quatre à cinq jeunes qui prennent généralement place autour de la table pour entamer la discussion sur le sujet du jour. Les podcasts se veulent tour à tour sérieux, pour permettre aux chroniqueurs du moment de se questionner et de réfléchir, et légers, pour laisser libre cours à leur imagination.

« Une fois sur deux, ce sont les jeunes qui choisissent leur sujet », indique M. Thibaudeau. Le premier sujet qu’ils ont choisi a par ailleurs porté sur leur joueur de hockey préféré. Celui qui a suivi, le 18 janvier dernier, s’est fait sur la colère.

Si le studio Le Spot vient donner un espace de travail où l’on dialogue et travail sur divers projets, les podcasts qui en résultent sont une chance pour les parents « de voir ce que pensent [leurs enfants] » et comment ils pensent, comme le dit M. Thibaudeau.

Toutes les séances sont enregistrées et publiées sur le Facebook du Salon, pour les parents et les curieux, toutes les deux semaines environ. Prochaine étape de ce singulier projet : le Salon réfléchit à se procurer éventuellement des caméras pour le studio. De cette façon, les séances pourraient également être filmées et les images, diffusées pour une expérience encore plus enrichissante.

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