Le saviez-vous? Le Canada est le pays qui pratique le plus le télétravail au monde. Selon une étude de l’institut Ifo et Econpol Europe, les Canadiens mènent avec une moyenne de 1,7 jour de télétravail par semaine, surpassant même les pays anglo-saxons comme les États-Unis et le Royaume-Uni.

Cette tendance mondiale se reflète également au Québec, où le télétravail a pris une place significative dans la vie professionnelle.

Au Québec, une enquête menée par Andrée-Anne Deschênes, professeure en gestion des ressources humaines à l’Université du Québec à Rimouski, en partenariat avec le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), révèle que 79,6 % des répondants sont en télétravail trois jours ou plus par semaine.

Cette enquête, qui a sondé plus de 5 000 professionnels, met en lumière un désir de flexibilité dans le choix des jours de travail en présentiel et une préférence marquée pour le télétravail, surtout parmi ceux qui sont à temps complet à distance.

L’étude souligne également les avantages perçus du télétravail, tels que l’absence de déplacement, les économies réalisées et la flexibilité des horaires. Cependant, elle révèle aussi une insatisfaction quant à la rigidité des jours de travail en présence, imposés par certaines politiques-cadres. Malgré ces défis, plus de 70 % des répondants souhaiteraient effectuer quatre ou cinq jours de télétravail par semaine.

Ces résultats suggèrent que le télétravail, loin d’être une simple conséquence de la pandémie, s’est ancré dans les habitudes de travail au Québec. Les technologies numériques, considérées comme des alliées du travail hybride par plus de 90 % des répondants, jouent un rôle essentiel dans cette évolution.

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