Environnement
Objectif de 10 000 nouveaux arbres par année à la Gatineau
La Ville de Gatineau veut planter 10 000 nouveaux arbres par année entre 2023 et 2030 et pour ce faire, elle compte investir 28 000 000$ en allant chercher une part du programme des deux milliards d’arbres du gouvernement fédéral.
« L’arbre est une infrastructure naturelle essentielle pour la lutte et l’adaptation aux changements climatiques », lance d’emblée Vincent Paquette, coordonnateur de la politique environnementale de la Ville lors du dévoilement du Plan de foresterie urbaine durant une séance du Comité plénier de Gatineau qui s’est tenue le 11 octobre dernier.
La forêt urbaine inclut à la fois les arbres isolés, les petits boisés et les grands massifs forestiers municipaux, publics et privés. Selon M. Paquette, elle comporte des bienfaits écologiques, sociaux et économiques.
La Ville de Gatineau veut ainsi planter 10 000 arbres par année entre 2023 et 2030 afin d’améliorer son indice de canopée. L’indice de canopée est un indicateur qui correspond au pourcentage de la superficie couverte par la cime des arbres par rapport à l’ensemble de la superficie du territoire. L’indice de canopée de l’ensemble de la municipalité est actuellement de 42,6%. Plus spécifiquement, celui du périmètre urbain est de 40,1%.
Or, cet indice n’est pas réparti équitablement sur l’ensemble du territoire. Certains secteurs comme l’Île de Hull ou le secteur des Promenades ont un indice de canopée bas alors que l’est de la ville, notamment à Buckingham et Masson-Angers, cet indice est fort, comme l’a souligné Edmond Leclerc, conseiller municipal du district de Buckingham.
La Ville compte investir pour l’ensemble de ce programme 28 000 000$. Planter10 000 nouveaux arbres par année constitue « une belle ambition », a noté France Bélisle, coprésidente de la Commission de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques et mairesse de la Ville de Gatineau.
Pourquoi 10 000?
Pourquoi ce nombre annuel de 10 000? Il s’agit d’un objectif et afin de l’atteindre, la Ville vise d’une part à obtenir une subvention du programme des deux milliards d’arbres du gouvernement fédéral. On cherchera aussi à planter des arbres plus petits et des arbres indigènes afin d’assurer un volume nécessaire, a expliqué Alexandre Dumas, coordonnateur de la foresterie urbaine à Gatineau.
Dans un contexte où de nombreuses municipalités veulent planter des arbres, s’approvisionner demeure un défi. Pour ce faire, la ville étudie ainsi la possibilité de se doter d’une pépinière municipale. On procédera aussi à l’embauche de trois employés permanents et d’un employé saisonnier afin de planter et surtout entretenir et suivre l’évolution de ces arbres.
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