Selon le curateur public du Québec, cette nouvelle réforme législative va permettre des changements concrets qui répondront mieux aux besoins actuels de la population, notamment en Outaouais. Le but de cette nouvelle loi, qui porte le nom de Loi modifiant le Code civil, le Code de procédure civile, la Loi sur le curateur public et diverses dispositions en matière de protection des personnes est de miser davantage sur les forces de la personne en question, de préserver l’exercice de ses droits et d’encadrer la gestion du patrimoine des mineurs.
« Cette réforme législative est le fruit d’une vision collaborative et elle porte en elle toute l’expertise de nombreux partenaires qui ont accompagné le Curateur public au cours de cette démarche d’amélioration. Nous avons maintenant davantage d’options pour protéger et accompagner ceux qui en ont besoin », affirme la curatrice publique du Québec, Julie Baillargeon-Lavergne.
L’organisme gouvernemental explique que la protection et l’accompagnement seront dorénavant mieux adaptés à la situation de chaque personne. L’autonomie sera valorisée, en prenant en considération les volontés et préférences des personnes vulnérables.
Concernant la prévention des abus et de la maltraitance voici quelques points qui ont été améliorés :

• La tutelle pourra être modifiée en fonction de la capacité de la personne. La curatelle actuelle est abolie et transformée en tutelle.
• Un mandat de protection plus sécuritaire pour se protéger des abus financiers.
• La représentation temporaire permet d’être assisté temporairement sans devoir ouvrir une tutelle. La mesure d’assistance vise à reconnaitre officiellement un ou deux assistants pour aider la personne à effectuer les démarches administratives.                                                                            « C’est très heureux pour tous les Québécois et les Québécoises, dont ceux de l’Outaouais ! Comme nous travaillons en collaboration avec plusieurs acteurs de la région, nous serons nombreux à répondre aux nouveaux besoins d’accompagnement », conclut par communiqué la directrice territoriale, Julie Roy.

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