Emmanuelle Coulombe, représentante de l’Outaouais au Grand Slam de Montréal
L’agente de concertation de la Table de développement social de la Lièvre Emmanuelle Coulombe représentera la région à l’occasion du Grand Slam de Montréal. Elle compétitionnera dans la métropole dès le 24 novembre prochain.
À l’évidence très heureuse, Mme Coulombe, de son nom de scène « La Chamane », se dit honorée puisque son parcours de slameuse n’a débuté que deux ans passés.
Une prestation de slam est un texte livré individuellement devant un public et des juges, sans accessoire. Le participant a trois minutes pour présenter sa création.
Plus que de la poésie, il s’agit d’une performance où le ton est évocateur. « On écrit pour qu’il y ait un rythme, une sonorité, un flow », explique celle qui puise dans les métaphores et les analogies pour créer.
Le Grand Slam
Le public pourra voir La Chamane à l’œuvre à partir du 24 novembre prochain, à la Maison de la culture Claude-Léveillée, à Montréal. Les prestations des demi-finales se feront sur deux soirs et sont entièrement gratuites pour les spectateurs.
En tout, 24 slameurs, qui se sont tous qualifiés au sein de la Ligue québécoise de slam (LIQS) dans leur région respective, performeront.
Si elle réussit à passer en finale, Mme Coulombe présentera non plus un, mais trois textes au Cabaret LaTulipe, le 26 novembre.
Aussi en compétition, ses trois autres collègues de SlamOutaouais, l’association de slam dans la région : Annie St-Jean, Guy Perreault et Myriam Legault-Beauregard.
Une voie qui va de soi
Des études en littérature et en théâtre, puis un travail comme animatrice culturelle semblent avoir mise Mme Coulombe sur la piste du slam. Elle rencontre Annie St-Jean de SlamOutaouais qui l’initie à cet univers.
« J’ai écrit toute ma vie » Emmanuelle Coulombe, alias La Chamane.
Elle se lance de son chef, peu de temps après, sous le pseudonyme La Chamane.
« Le chamanisme m’attire beaucoup », poursuit Mme Coulombe. Se disant connectée avec la nature et la symbolique des animaux, elle s’est arrêtée sur un nom de scène qui y fait écho.
Des envies d’inspirer
Mme Coulombe, anciennement professeure au secondaire, désire faire découvrir le slam aux jeunes des écoles de la région.
« J’en parle beaucoup : potentiellement faire des ateliers avec des jeunes et les amener vers le Concours Slam Jeunesse du Réseau Québec-France/francophonie », avoue-t-elle.
Bien que la plus jeune génération ait souvent la réputation d’éprouver de la difficulté en français, la composition d’un slam demeure très personnelle et propre à chacun. « On ne soupçonne souvent pas ce qu’ils sont capables de composer », insiste Mme Coulombe.
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