Les quatre bâtisses, toutes de quatre étages, offriront 165 nouveaux logements dans l’Est de la ville. Elles seront construites sur le site actuel du marché public et porteront toutes des adresses sur la rue Filion.

Les activités du marché se poursuivront, mais de l’autre côté de la rue Georges, plus précisément derrière la bâtisse existante de l’Encan.

Il s’agit d’un projet mixte intégré initié par la famille Larose, propriétaire de l’Encan depuis 1959. Il a officiellement été présenté devant le Comité consultatif de l’urbanisme (CCU) il y a environ un mois et a été adopté par le conseil municipal lors de la séance du 5 décembre dernier.

Un aménagement important prévu

Le site où l’on doit bâtir fera l’objet d’un aménagement important. « Le visage du secteur de l’Encan Larose va changer complètement dans les prochaines années », explique le conseiller de Masson-Angers, Mario Aubé.

 

Beaucoup d’aires d’agrément sont prévues. Entre autres choses, de larges bandes gazonnées doivent être ajoutées en plus de planter près d’une centaine d’arbres. L’une des bâtisses offrira également une mezzanine en retrait.

Des espaces vélos seront installés, 174 intérieurs et 30 extérieurs, et le trottoir doit être prolongé de ce côté de la rue Filion.

Le CCU satisfait

M. Aubé se dit très enchanté par le projet. « Un des plus beaux projets que j’ai vu en tant que président du CCU », lance-t-il.

Selon le conseiller, au moment où le dossier est tombé sur la table du Comité, il « cochait favorablement 99 % des cases » déjà.

Puisqu’il s’agit à l’origine d’un terrain commercial, le dossier s’inscrivait dans les projets particuliers de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI). Le conseil municipal de Gatineau a donc dû voter pour le soustraire à l’obligation de continuité de commerce.

Trois des bâtisses ne seront que des logements. La quatrième, celle qui sera la plus près des commerces actuels, conservera une vocation commerciale au rez-de-chaussée.

Une grande demande pour des logements

L’adoption du projet survient en pleine crise du logement dans la ville de Gatineau. M. Aubé rappelle que le taux d’inoccupation y est de 0,8 %.

Au moment de la présentation du budget 2024 de la Ville, le 5 décembre dernier, la mairesse France Bélisle avait par ailleurs cité le manque de logements comme l’un des plus grands défis auquel Gatineau fait face.

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