Rétrospective
10 dossiers qui ont marqué 2023
L’année s’achève bientôt. En attendant, L’info vous propose un récapitulatif des dossiers chauds de 2023. Voici les 10 sujets ayant fait le plus de bruit dans la Basse-Lièvre.
#1 La saga de l’élargissement de l’autoroute Guy-Lafleur se poursuit
Plus d’un an et demi après le début de son élargissement entre Lochaber et le secteur Buckingham, l’autoroute Guy-Lafleur connaît quelques ennuis outre les multiples fermetures et changements de voie. En juillet, le ministère du Transport et de la Mobilité durable annonce que la livraison des quatre voies, à la hauteur du chemin Doherty à L’Ange-Gardien, pourrait être retardée. Pour le reste du tronçon, on prévoit y travailler jusqu’en 2032. Fin octobre, Richard Dionne et Richard Labelle, employés de la division Bitume Coco des entreprises Pavage Coco inc., sont accusés de complot pour truquage d’offres qui remonte à 2021. Milieu novembre, on annonce officiellement que la fin des travaux à L’Ange-Gardien n’ira qu’à l’automne ou le printemps 2024. La cause : l’arrivée de l’eau souterraine a soulevé des formes de polystyrène. La facture totale passe donc de 97 millions $ à 102 millions $. Sur une note plus positive, c’est le 4 mai 2023 que l’autoroute 50 devient l’autoroute Guy-Lafleur. L’annonce a été faite à Thurso, ville natale du Démon blond, par le premier ministre François Legault.
#2 Un plan pour une voirie fait jaser à Notre-Dame-de-la-Salette
La Municipalité annonce à ses citoyens, au début de novembre, vouloir acquérir de la machinerie usagée ainsi qu’une carrière-sablière pour démarrer sa propre voirie. Quelques jours plus tard, la Commission municipale du Québec (CMQ) ouvre une enquête après avoir eu vent d’un conflit d’intérêts dans le dossier. La carrière-sablière appartient à la directrice générale de la Municipalité, Mylène Groulx. L’emprunt de Notre-Dame-de-la-Salette, dans le dossier, se chiffre à près de 554 000 $ pour les machines usagées et à près de 2,9 M$ pour la carrière-sablière. Le Conseil présente l’achat de cette dernière comme essentiel au village. Advenant l’abandon du projet, il indique à ses citoyens qu’il serait dans l’obligation d’augmenter de « façon significative » les taxes en 2025. Le projet de la Municipalité est en ce moment mis sur pause, dans l’attente des résultats de la CMQ.
#3 Du verglas sème la pagaille dans l’est de Gatineau
Une importante dépression météorologique frappe le Québec le 5 avril 2023. Les citoyens de la Basse-Lièvre ont droit à tout un cocktail météo : du verglas, du grésil et des vents puissants. L’électricité est perdue pour plusieurs et, en ville comme dans les secteurs ruraux, le bruit de génératrices se fait entendre. De longues heures de travail s’en suivent pour les employés d’Hydro-Québec afin de rebrancher les foyers et émonder les arbres qui gênent le passage. L’info de la Basse-Lièvre s’est rendu sur place, après la tempête, pour constater les dégâts. Des arbres pliés sous le poids du verglas, parfois carrément brisés, parfois tombés dans la rue, des chaussées couvertes de glace… Des dizaines de travailleurs de la société d’État ainsi que des travailleurs municipaux ont été à l’œuvre durant plusieurs jours.
#4 Incendie au 2 petits cochons et tourmente au Lala Bistro
Le soir du 24 mars, le bistro et bar laitier Les 2 petits cochons est dévoré par les flammes. L’endroit tant aimé du secteur Angers est à une semaine de son ouverture pour la saison 2023. C’est un coup dur pour l’équipe et ses propriétaires, Priscilla Plouffe et Jonathan Larouche. La communauté manifeste rapidement soutien et réconfort. Quelques jours suivant l’incendie, une vidéo sur Facebook montre Carole Lajeunesse, propriétaire du restaurant Lala Bistro dans le secteur Buckingham, rire de la situation. « Ha ! Ha ! […] Toi aux 2 cochons, vous avez perdu vos jobs, et voilà ! Le mien est ici, encore vivant », peut-on entendre s’exclamer Mme Lajeunesse. Les critiques et commentaires de réprobation fusent de toute part. Tanya Fillion, une employée du Lala présente dans la vidéo, remet sa démission peu de temps après la publication. Mme Lajeunesse présente par la suite des excuses filmées en affirmant être « la seule responsable et à blâmer ».
#5 La rue Georges, à Buckingham, sacrée la pire au Québec
Le lamentable état de la rue George, dans le secteur Buckingham, lui vaut le titre de la pire route de la province, le 30 mai 2023. L’association CAA-Québec en fait l’annonce au terme de sa 8e campagne Les pire routes, qui s’est déroulée du 12 avril au 8 mai 2023. Il s’agit de la 2e année consécutive que la malheureuse vainqueure se trouve en Outaouais. Pour connaître les intentions d’investissements sur le réseau routier, CAA-Québec affirme entrer « en contact avec les autorités responsables des dix premières artères ». Heureusement pour l’Association, elle n’a pas à passer plusieurs appels puisque l’Outaouais décroche également la 2e, 3e, 4e, 5e, et 8e position au palmarès. CAA-Québec confirme qu’elle émettra un rappel, au besoin, avant la fin de 2023.
#6 Une première médicale au Québec, ici à l’hôpital de Papineau
En février 2023, l’hôpital de Papineau, dans le secteur Buckingham, remplace l’os central de la cheville par un implant provenant d’une impression en trois dimensions. Une première au Québec. L’équipe est composée de la Dre Nayla Gosselin Papadopoulos (médecin en chef), du Dr Karl André Lalonde (chirurgien orthopédiste de l’Hôpital Civic d’Ottawa), du Dr Jean-Marc Sauvé (anesthésiologiste), du Dr Nicholas Tubin (résident), de Josée Lachance (inhalothérapeute), d’Edith Lefebvre (personnel infirmier, chef d’équipe), de Gordon Lévesque (personnel infirmier) et de Bianka Gagnon-Fillion (personnel infirmier). Pour y arriver, une requête a dû être adressée à Santé Canada qui ne reconnaît pas encore ce type d’implant, pensé au Japon. « […] [L] es nouvelles technologies qui entrent, on va les voir apparaître dans les grands centres comme au CHUM ou à McGill, mais là on parle d’un hôpital périphérique qui y est quand même parvenu et qui innove dans ce domaine-là », explique avec fierté Dre Gosselin Papadopoulos.
#7 Rien n’arrête le boxeur Alexandre Gaumont
Le poids moyen Alexandre Gaumont continue de viser le sommet avec une fiche parfaite. Le boxeur de Buckingham, passé professionnel en 2021, accumule les victoires. Le 1er juin, il gagne contre le Polonais Piotr Bis par K.-O., son sixième en carrière. Le 8 septembre, il remporte par décision unanime contre le Mexicain Ulices Tovar Rivera, sa 9e victoire depuis son passage chez les pros… sur 9 combats ! Cette année aussi, le jeune homme de 28 ans connaît son premier match à 8 rounds, contre Tovar Rivera. Les spectateurs du Casino du Lac-Leamy, à Hull, ont alors pu voir toute la force de frappe du « Tigre de Buckingham ». Gaumont, un membre de l’équipe Eye of the Tiger Management, affirme avoir travaillé « d’innombrables heures » pour parfaire sa technique et estime être devenu un « athlète plus complet ».
#8 Fern Sport : bâtisse patrimoniale
L’ancien Magasin d’Aoust à Masson-Angers, mieux connu aujourd’hui pour avoir abrité la boutique de chasse et pêche Fern Sport, est à présent une bâtisse patrimoniale. Le titre a été officialisé par la Ville de Gatineau à la fin 2022. Le bâtiment a donc pu jouir de sa nouvelle inscription au Registre du patrimoine culturel du Québec juste à temps pour 2023. « Immeuble emblématique de Masson », comme le dit le conseiller du secteur Mario Aubé, il est très reconnaissable par sa devanture quelque peu « western » sur laquelle est toujours clouée l’enseigne Fern Sport. Situé à l’intersection des chemins Montréal Est et du Quai, il a été érigé en 1892 et a déjà appartenu à Osias D’Aoust, homme d’affaires et ancien maire de Masson dans les années 20 et 30. Selon le rôle d’évaluation foncière de Gatineau, il est maintenant la propriété d’une entreprise appartenant à l’homme d’affaires Michel Kadri.
#9 Le Café des artistes tire sa révérence
La propriétaire du populaire Café des artistes sur l’Avenue de Buckingham, Joanne Coulombe, annonce la vente du commerce, après 19 ans d’existence. Mme Coulombe est devenue officiellement propriétaire en 2018, mais gravitait autour des affaires de l’établissement depuis sa fondation en 2004. Bien des artistes ont eu la chance d’y exposer leurs œuvres et de se produire devant public. « L’essence de la vie du Café, c’est vraiment la conviction qu’il y avait beaucoup de talent dans la communauté et peu de lieux culturels communautaires où les artistes pouvaient se rassembler », explique Mme Coulombe. Au début 2022, elle prend la décision de vendre, mais pas à n’importe qui. Elle voit en les sœurs Audrey-Anne et Camille Blais-St-Jean, les actuelles propriétaires d’À Outrance, la relève idéale. « Je pars d’ici avec le cœur rempli d’amour et de témoignages que je reçois de la clientèle […] », conclut-elle.
#10 Un pas de plus vers un pavillon d’accueil au Parc régional de la forêt Bowman
Le 11 octobre, des dignitaires se rassemblent au Parc régional de la forêt Bowman pour y effectuer la première pelletée de terre du pavillon d’accueil. L’investissement total pour le bâtiment se chiffre à 1,6 M$, et la Municipalité investira 320 000 $ de sa poche. La structure, qui doit voir le jour d’ici le printemps 2025, soit deux ans plus tard que prévu, se concrétise finalement après plusieurs années de travail. Elle doit mesurer environ 817 pieds carrés et compter notamment une aire d’accueil et une salle multifonctionnelle accueillant jusqu’à 100 personnes debout. Pour le maire de Bowman, Gaston Donovan, le projet revêt une importance singulière en ce qui a trait au développement de la Municipalité : « Le Parc régional, c’est énorme pour la Municipalité. Ça va nous faire connaître, en espérant que ça va nous amener, dans le futur, des nouveaux commerces, des nouveaux restaurants. »
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