Parc à chiens de Buckingham: le stationnement interdit sur le terrain
La ville de Gatineau a érigé une butte à la fin du mois d’août pour empêcher les gens de se stationner sur le terrain où est situé le parc à chiens à Buckingham.
Depuis l’ouverture de ce parc à chiens sur ce terrain municipal à côté de la caserne de pompier, les utilisateurs utilisent la bande de terrain en bordure du parc pour se stationner. Toutefois, cet emplacement n’a jamais été considéré comme un stationnement officiel.
Dans les dernières semaines, la ville de Gatineau a donc demandé à ses employés d’aller faire une butte de terre pour empêcher l’utilisation de ce terrain pour se stationner, obligeant les utilisateurs à utiliser seulement la rue McCallum.
«La ville de Gatineau nous a informés que le stationnement n’était pas conforme aux installations régulières de la ville et qu’en conséquence, il le bloquait», confirme le coprésident de l’Association des propriétaires de chiens de Buckingham, Patrick Larocque.
Cette décision pourrait avoir des impacts sur l’utilisation de ce parc à chiens, estime M. Larocque. L’espace pour le stationnement est maintenant considérablement réduit.
«Pour l’instant, à cause de la pandémie, on n’a pas vécu d’achalandage tel qu’on avait l’an passé, indique-t-il. Mais, l’an passé, il y a des fois où le stationnement devenait rempli à pleine capacité et les gens allaient se stationner dans la rue. Un stationnement, ça ne serait pas un mauvais investissement.»
En mode solution
Ce dernier est présentement en mode solution et affirme avoir de bonnes discussions avec la ville de Gatineau. Il a aussi eu des discussions avec le conseiller du secteur, Martin Lajeunesse. Ce dernier a demandé à l’administration de trouver une solution.
Le problème en ce moment, c’est que la ville a des règles pour un stationnement. Et que le fait d’utiliser un terrain non aménagé ne respecte pas ces règles.
«Selon les normes de la ville, il faut que ce soit un stationnement asphalté avec drainage pour la pluie.»
Martin Lajeunesse.
Toutefois, il estime qu’il faut regarder la situation. «Je comprends qu’il n’est pas conforme, mais c’est un parc à chiens qui est très très utilisé. Et, il n’y a pas d’enjeu de sécurité (à avoir des voitures sur le terrain).»
Par contre, il pourrait en avoir avec la nouvelle méthode, mentionne Patrick Larocque. La rue McCallum est très petite et permet le stationnement des deux côtés. En ce moment, il arrive que des gens se stationnent des deux côtés en raison du manque de stationnement et à ce moment, il n’y a plus de place pour passer.
«Les ambulanciers vont se stationner derrière la bâtisse d’Unifor pour prendre leur pause, affirme M. Larocque. On ne les voit pas. J’imagine la journée où on va être stationné des deux côtés, qu’on va être dans le parc et que l’ambulance reçoit un appel et doit quitter rapidement. Ça peut être des précieuses secondes qui seront perdues.»
PTI
La solution ultime serait la construction d’un stationnement à côté du parc à chiens. Ce projet sera ajouté à la liste de discussion pour le Plan triennal des immobilisations (PTI). Dans un premier temps, il devra faire partie des projets retenus et ensuite, il faudra voir à quel moment il sera programmé. «Ça peut prendre quelques années à se mettre conformes», reconnaît Martin Lajeunesse.
C’est pourquoi une solution temporaire doit être regardée selon Martin Lajeunesse et Patrick Larocque. Surtout avec la période hivernale qui approche et qui causera d’autres enjeux de stationnement pour les utilisateurs, mentionne le coprésident de l’Association des propriétaires de chiens de Buckingham.
Du côté de la ville de Gatineau, on indique que l’utilisation du terrain posait des problèmes à certaines occasions. «Les citoyens utilisaient la zone gazonnée à proximité de l’aire d’exercice canin (AEC). Cette zone n’était pas aménagée pour ce type d’usage et donc plusieurs citoyens s’enlisaient lorsque le terrain était humide. La Ville a donc aménagé un sentier pour faciliter les déplacements vers l’AEC et invite les citoyens à se stationner sur la rue McCallum. Des démarches sont en cours afin d’identifier une solution permanente aux besoins de stationnement.»
Voir plus de : Actualités
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …