Val-des-Bois pourrait envisager un accès payant aux lacs
La possibilité de charger un montant pour donner accès aux lacs est évaluée à Val-des-Bois, indique le maire, Roland Montpetit.
De prime abord, ce n’est pas une avenue qui est souhaitée par la municipalité, indique-t-il. Il confirme toutefois que la question est regardée en raison de la situation actuelle sur les lacs.
«Pour le moment, l’accès aux plans d’eau de Val-des-Bois est gratuit. Mais si on n’a pas plus de contribution volontaire des gens, on verra peut-être à imposer des choses un moment donné. C’est en évaluation. On regarde ce qui se passe ailleurs.»
Déjà, certaines municipalités québécoises ont mis en place des frais pour avoir accès à l’eau, mentionne M. Montpetit. «Les municipalités à travers la province cherchent à obtenir plus de pouvoir pour justement contrôler les accès ou les débordements qui peut avoir.»
«Ce n’est pas pour empêcher les gens d’aller sur les plans d’eau. C’est de pouvoir le faire davantage d’une façon sécuritaire et civilisée. C’est un problème général et ce n’est vraiment pas facile à gérer. »
Roland Montpetit
Comportement des usagers
Quand il parle de la contribution volontaire des gens, le maire ne parle pas en terme financier, mais plutôt en termes d’actions des usagers des différents lacs de la municipalité.
Plusieurs enjeux se pointent depuis quelques années, à commencer par l’enjeu environnemental. La présence d’espèces envahissantes dans la plupart des lacs a mené la municipalité à mettre en place la station de lavage de bateau. @R:Pour le moment, c’est sur une base volontaire et la municipalité souhaite que les gens soient assez sensibilisés à l’importance de maintenir les lacs qu’ils prennent le temps de nettoyer leur bateau avant de le mettre à l’eau.
Mais la municipalité vit d’autres enjeux sur ses lacs. « Il y a des questions de vitesse, de grosseur de bateau et le respect des vagues pour l’érosion des berges. Il s’agit de faire preuve de plus de civisme.»
La municipalité doit trouver le juste milieu entre les résidents riverains qui souhaitent profiter de leur terrain et les utilisateurs des lacs. « On essaye de trouver ce qui peut avantager tout le monde.»
«La situation se détériore graduellement. Si ça ne s’améliore pas, on va peut-être prendre des mesures plus coercitives.»
– Roland Montpetit
C’est pourquoi la question d’un coût pour la mise à l’eau est envisagée. «On ne veut pas en arriver là. C’est pour ça que ça prend la contribution des gens pour nous aider.»
«On ne regarde pas juste financièrement, mais on regarde toutes les façons qu’on pourrait utiliser pour inciter les gens à respecter les normes, nettoyer leur bateau, avoir un comportement civique sur les plans d’eau.»
La municipalité souhaiterait aussi une plus grande présence de la sécurité nautique sur ses lacs, mais elle comprend que le territoire couvert par la SQ est grand et qu’il est difficile d’être présent partout. L’an dernier, elle avait mis en place une escouade avec les pompiers, mais en raison de la Covid, cette dernière n’a pas sillonné les lacs cette année.
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