De l’aide pour les entreprises exportatrices
Les entreprises qui envisagent de faire de l'exportation à l'extérieur de la province pourront obtenir de l’aide à la suite de la signature d’une entente entre la SADC Papineau-Collines et Export Outaouais.
Cette signature permet d’implanter sur le territoire de la SADC Papineau-Collines le projet Passeport Export, une initiative qu’on retrouvait sur le territoire de Gatineau.
«L’organisation qui détient les passeports, dans ce cas-ci la SADC Papineau-Collines, peut octroyer à des entreprises, avec lesquelles on a ensemble jugé qu’il y avait du potentiel et une belle maturité pour tenter l’exportation, un mandat chez nous», explique la directrice d’Export Outaouais, Julie Moffatt.
C’est donc 120 heures d’accompagnement qui sera offert à des entreprises dans le cadre de cette entente. Cet accompagnement vise non seulement à préparer l’entreprise pour l’exportation, mais aussi à les accompagner dans les premières démarches pour s’assurer d’être sur le bon chemin.
«On travaille avec eux pour la justification de marché. Des fois, les entreprises vont dire : je vois un potentiel en Colombie-Britannique, aux États-Unis ou en France. Je veux m’assurer que c’est vraiment un bon marché pour moi et que ce soit pertinent que j’y consacre de l’énergie.»
«On va travailler avec eux pour faire un bon plan, ajoute Mme Moffatt. C’est souvent la clé en exportation. On les appuie dans leur demande d’aide financière aussi. Après on les aide quand ce plan-là est mis en œuvre. On va tester des choses sur le marché. On va se rendre compte qu’il faut ajuster notre stratégie. Il y a des choses qu’on n’avait pas planifiées. Il faut s’adapter. Notre objectif, c’est de pouvoir être là tout au long de leur démarche pour devenir un conseiller pour eux.»
Potentiel
Pour Export Outaouais, il y a un potentiel insoupçonné pour le développement de l’exportation pour plusieurs entreprises du territoire de la SADC Papineau-Collines.
Déjà plusieurs utilisaient les services d’Export Outaouais avant l’entente. L’entreprise récipiendaire du prix «Projet d’exportation de l’année» au gala de la Chambre de commerce de Gatineau l’an dernier, FloraMedicina, est une entreprise basée à Saint-André-Avellin.
«C’est important pour moi de pouvoir être présente pour les entreprises dans nos quatre MRC aussi», indique Julie Moffatt. Déjà deux entreprises ont pris contact avec la SADC pour profiter de cette nouvelle entente dans les premiers jours suivant l’annonce du partenariat. Et il y a un potentiel pour une quinzaine d’entreprises, croit Export Outaouais.
Bonne période
La période actuelle pourrait aussi être un bon moment pour regarder vers l’exportation. Notamment du côté du reste du Canada qui redevient une cible plus fréquente depuis quelques mois en raison de la situation pandémique.
«Il y a des entreprises qui ont du temps pour réfléchir à leur futur, leur avenir, leur croissance. Le timing est intéressant pour pouvoir mettre en place une démarche comme celle-là.»
Amorcer le travail pour analyser les marchés et les besoins permettra aux entreprises d’être bien placées sur la ligne de départ quand la situation va se replacer. «Quand les choses vont être relancées, ils seront prêts.»
Les entreprises intéressées peuvent s’informer auprès de la SADC Papineau-Collines.
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