Internet haute vitesse: Une carte en préparation pour savoir qui branchera et quand
D’ici la fin de l’année 2021, tous les citoyens du Québec devraient être en mesure de savoir quelle compagnie sera responsable de brancher Internet haute vitesse sur leur rue et quand ce sera fait.
C’est ce qu’a indiqué le député d’Orford, Gilles Bélanger, qui est le responsable de l’Opération haute vitesse, le projet lancé il y a quelques semaines par le gouvernement pour brancher tous les foyers à Internet haute vitesse d’ici la fin de septembre 2022.
En entrevue avec L’info, M. Bélanger a indiqué qu’une carte sera établie dans les prochains mois pour permettre aux gens d’avoir accès à cette information. «On va arriver avec une carte d’ici à la fin 2021 où on va permettre à chacun des citoyens d’aller sur la carte, de rentrer son adresse et de vérifier c’est qui et c’est quand.»
Outre la possibilité d’informer les citoyens, cette carte permettra aussi de s’assurer qu’il n’y a pas d’oubli. «S’ils n’ont pas le qui et le quand, on va retourner aux fournisseurs, affirme Gilles Bélanger. Ça va permettre de valider les choses.»
En ce moment, les six fournisseurs qui ont conclu des ententes avec le gouvernement pour ce projet ont 120 jours pour faire l’inventaire des besoins sur le territoire ciblé. Par la suite, ils auront 120 jours pour proposer un plan pour les foyers additionnels qui auront été remarqués lors de ce bilan et qui nécessiteront des discussions avec le gouvernement pour ajuster le financement.
C’est après ces deux périodes qu’ils devront donner un horaire de déploiement et c’est ce qui rendra possible la réalisation de cette carte, explique M. Bélanger.
Changement de compagnie
Gilles Bélanger souligne qu’il y aura un suivi constant du travail des fournisseurs pour s’assurer que le travail soit terminé comme prévu en septembre 2022.
«C’est ambitieux les projets qu’on a donnés à ses gros joueurs là. Et s’il y en a un qui est en retard, je vais trouver un plan B.» -Gilles Bélanger
Ce plan B est d’ailleurs déjà travaillé, ajoute-t-il. Il a eu des discussions avec d’autres compagnies qui sont des plus petits joueurs dans les différents territoires. D’abord pour leur expliquer pourquoi le gouvernement avait décidé d’y aller avec les six fournisseurs choisis, mais aussi pour connaître leur travail sur le terrain.
Il a obtenu des informations sur la couverture de plusieurs de ces compagnies qu’il garde en réserve en cas de besoin, explique-t-il. Et il peut décider de se tourner vers eux si quelque chose ne marche pas avec les fournisseurs actuels. «J’ai les clauses pour leur enlever leur territoire et le donner à un autre.»
Il a aussi invité les compagnies à regarder qui sont sur les territoires et peut-être travailler ensemble avec ces compagnies déjà implantées pour aider à atteindre l’objectif.
Coût
Un des aspects qui revient souvent dans les commentaires en lien avec le service, c’est le coût. Gilles Bélanger rappelle que les gens qui seront branchés dans le cadre de ce projet devront profiter d’un prix semblable à ce qui est offert dans les grands centres.
Ces tarifs sont déjà fixés, affirme le député. «On les a dans les contrats les tarifs qu’ils vont charger.» Et cette obligation de prix semblable à ceux des grands centres doit être respectée pour cinq ans.
Par contre, cette exigence ne concerne que les gens qui sont branchés par rapport à ce projet. C’est donc dire que si une compagnie dessert déjà certains quartiers d’une municipalité et que grâce au financement gouvernemental, elle va ajouter le reste des rues de cette municipalité, il pourrait y avoir des tarifs différents pour ceux déjà branchés et ceux qui seront branchés. «Prenons une compagnie qui a décidé par ses propres budgets de pénétrer le territoire de l’Outaouais. Nous, on n’a pas de contrôle là-dessus», confirme le député.
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