Mégane Mongeon, jeune journaliste en herbe
Étudiante de 2e secondaire à Hormisdas-Gamelin, Mégane Mongeon se retrouve parmi les neuf étudiants du secondaire à travers le Québec qui participeront au premier Laboratoire des jeunes journalistes en environnement.
Ce nouveau projet mis en place par la Fondation Monique-Fitz-Back et Unpointcinq permettra à ces jeunes de suivre des formations et créer du contenu journalistique pour informer les jeunes des enjeux environnementaux.
Pour Mégane Mongeon, c’est une façon de pouvoir profiter de sa passion pour l’écriture. «J’ai vu ça passer. Je me suis dit que c’était une bonne possibilité et j’ai sauté sur l’occasion.»
Elle est excitée par ce beau défi qui se présente à elle. «Ce n’est pas épeurant, c’est amusant. On va avoir des formations durant l’année. Je suis excité. On va rencontrer d’autres mondes qui ont la même passion : écrire et l’environnement.»
Inciter à écrire
L’écriture fait partie de ses passions depuis qu’elle est jeune, souligne-t-elle. Les textes journalistiques, mais aussi l’écriture en général. «Plus jeune, je lisais beaucoup de livres. Pour l’écriture, je ne sais pas comment s’est venu. C’est peut-être parce que j’ai de l’imagination depuis que je suis petite. Je me faisais des histoires dans ma tête.»
Alors que de moins en moins de jeunes se tournent vers la lecture et l’écriture, Mégane Mongeon souhaite montrer les bienfaits de ces activités en participant à ce projet.
«En ce moment, les gens délaissent les livres, note-t-elle. Mais il y a tellement de belles affaires avec ça. Avec l’écriture, tu peux faire plein de sujets, tu peux t’améliorer. Il n’y a pas de fin. Un jeu vidéo, tu vas avoir une fin quelque part. Quand tu écris, quand tu lis, il va toujours avoir quelque chose de nouveau. Tu ne peux pas avoir fait le tour.»
Environnement
Outre l’aspect écriture, il y a aussi l’aspect de l’environnement qui l’intéresse beaucoup dans ce projet. «L’environnement, ça me tient à cœur. C’est notre planète qu’on va avoir plus tard.»
«Il faut pousser les jeunes à prendre soin de notre planète parce que c’est nous la prochaine génération qui va l’avoir.»
Même si les jeunes sont possiblement plus sensibilisés qu’il y a 10 ou 20 ans, il y a toujours du travail à faire de ce côté, estime-t-elle. «Des fois, il y a des petites affaires qu’on ne sait pas que ça peut faire mal. C’est important d’en parler. On ne peut pas juste continuer avec le gaz et les autos comme ça.»
Elle ne sait pas encore ce qui l’attend en participant à ce laboratoire jusqu’à la fin de l’année, mais elle a déjà quelques idées de sujets en tête. Mais elle attend de voir ce qui sera demandé avant d’aller de l’avant. «On ne sait pas encore s’ils vont nous envoyer dans une direction précise.»
Les personnes pourront suivre les articles des neufs jeunes choisis sur unpointcinq.com et sur le site sorsdetabulle.com.
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