ESHG: Reverdir pour rafraîchir l’école et ses environs
Différents moyens peuvent être mis en place pour tenter de rafraîchir un bâtiment et ses alentours. Du côté de l’école secondaire Hormisdas-Gamelin, c’est vers la flore qu’on va se tourner avec le projet «Des idées fraîches pour se rafraîchir».
Le projet a été déposé au CREDDO pour du financement dans le cadre du programme Vivre en vert qui vise à combattre les ilots de chaleur dans des endroits prédéterminés, dont trois endroits dans le secteur de Buckingham. À la mi-juin, il a obtenu une aide financière de 30 000$ de l’organisme pour le mettre en place d’ici la fin de 2022.
L’objectif principal de cette idée est d’ajouter des arbres et des plantes à différents endroits sur le site d’Hormisdas-Gamelin pour pouvoir ajouter des zones d’ombres sur le site et aussi diminuer l’impact du soleil sur l’école en elle-même.
L’école secondaire Hormisdas-Gamelin n’est pas climatisée, rappelle le responsable du projet, Yves-Alain Lavoie. Lors des grandes chaleurs, il y fait donc très chaud. En réussissant à ajouter de l’ombre sur la bâtisse, ça devrait permettre de diminuer cette chaleur.
Même chose pour le terrain autour de l’école, note-t-il. On y retrouve énormément de béton. Et ça aide à augmenter la chaleur partout dans le secteur. C’est d’ailleurs la base de la démarche du CREDDO contre les ilots de chaleurs puisque les études démontrent des différences de températures importantes dans les endroits où on retrouve le plus de béton.
Pour Yves-Alain Lavoie, c’est important de changer ce décor. « Notre jeunesse, elle passe une grande partie de sa vie à l’école et on les enferme entre quatre murs de béton. Et ce qu’ils voient quand ils regardent dehors, c’est du stationnement.»
Beaucoup de travail
L’obtention du financement n’est qu’une première étape pour la mise en place de ce projet, indique M. Lavoie. Il y aura beaucoup de démarches à effectuer au cours des prochains mois.
Dans un premier temps, il faut confirmer la nature du projet. Comme il y a des projets d’agrandissement pour l’école secondaire qui ont été déposés à Québec, il faut s’assurer que l’ajout d’arbres et végétaux tiendra compte des projets futurs du Centre de services scolaire.
«C’est un projet qui va évoluer dans le temps. On doit le réaliser au plus tard en 2022. On pense faire la plantation plus l’année prochaine. Le but, c’est d’impliquer les élèves et le personnel dans le projet.»
Le type d’arbres, l’emplacement, l’ajout de végétaux grimpants sont notamment des aspects qui seront évalués. L’ajout d’éléments additionnels, comme une vitrine végétale et une pouponnière d’arbre qui permettrait aux étudiants de planter un arbre en entrant au secondaire pour repartir avec sont aussi envisagés.
«Le sol va beaucoup déterminer ce qu’on va pouvoir faire», affirme aussi Yves-Alain Lavoie puisqu’il sait qu’il pourrait y avoir des enjeux de ce côté à la suite de travaux réalisés précédemment.
Il y aura aussi du travail pour compléter le montage financier. Dans l’entente avec le CREDDO, l’école doit investir au moins 15% de la facture. M. Lavoie lui vise un projet de plus grande envergure. «On a toute une série de groupe auquel on veut faire des demandes (d’aide financière).»
Impact à long terme
La mise en place de ce projet dans la prochaine année va aider un peu à court terme, mais les véritables impacts se verront plutôt à très long terme quand les arbres auront grandi complètement et rempliront leur rôle à 100%.
M. Lavoie en est bien conscient. «Ce qu’on va faire, notre équipe, on ne verra pas les fruits de ça. C’est peut-être les enfants des enfants actuels qui vont en profiter.»
Ce projet s’inscrit aussi en continuité avec l’ajout de la classe verte il y a quelques mois à l’école secondaire Hormisdas-Gamelin, mentionne-t-il.
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