Changement de corps de police
Une consultation à Notre-Dame-de-la-Salette pour le passage à la SQ
En raison du processus de changement de MRC, la municipalité de Notre-Dame-de-la-Salette pourrait changer de corps de police dans les prochains mois. Ce changement entraîne obligatoirement une consultation publique qui se teindra les 23 août à 10h et 24 août à 19h à l’église de Notre-Dame-de-la-Salette.
Présentement, Salette est desservie par la police de la MRC des Collines comme toutes les municipalités liée à cette MRC. Mais si elle passe dans la MRC de Papineau comme elle en a fait la demande, c’est la Sûreté du Québec qui aura le territoire.
Le but de la consultation est de présenter les changements apportés et les impacts sur la municipalité. Pour le maire Denis Légaré, il n’y a pas d’enjeux en lien avec ce changement.
«On a une grosse économie en changeant de corps de police, affirme-t-il. Et on passe d’un corps de police de niveau 2 à un corps de police de niveau 6. Au point de vue de la distance, c’est sensiblement la même distance de Papineauville à Salette que de Wakefield à Salette. Le temps de réponse va rester le même.»
Pas d’autre consultation
Par ailleurs, s’il y a une consultation pour le changement de corps de police, il n’y aura pas de consultation pour le changement de MRC en lui-même, indique le maire. «C’est le conseil municipal qui décide ça.»
«C’est étudié par le conseil et par les deux MRC, ajoute-t-il. Il y a des études de faites. Certaines questions ont été posées. On a eu des réponses. On a passé à travers toutes les étapes. Ce n’est pas quelque chose qu’on a décidé vite de même.»
Il n’y avait pas eu de démarches aussi loin pour un changement de MRC depuis longtemps, soutient le maire. Pour lui, ça démontre le besoin. «Ça va se faire parce que ça aurait dû être fait il y a très longtemps. Ça répare une erreur qui a été faite dans le temps.»
«Le monde est bien conscient qu’on n’est pas dans la bonne MRC et dans le bon corps de police.»
S’il n’y a pas de consultation officiellement dans la démarche, il se pourrait toutefois qu’il y ait des demandes déposées par le ministre. «Le ministre pourrait demander un référendum, confirme M. Légaré. Il a tous les pouvoirs. Mais ce n’est pas une obligation. Ça ne fait pas partie de la démarche.»
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