Vitesse sur le chemin Cadieux
Des décisions viendront après le budget
Les décisions concernant les mesures pour diminuer la vitesse sur le chemin Cadieux viendront à travers la mise en place de la nouvelle Politique d’apaisement de la vitesse adoptée plus tôt cette année et dont le financement sera décidé au budget.
Le dossier de la vitesse sur cette rue fait jaser à L’Ange-Gardien depuis que la route a été asphaltée en 2020. Des démarches ont été amorcées avec un groupe de citoyens, les policiers de la MRC des Collines et la municipalité de L’Ange-Gardien pour discuter des mesures à prendre.
«On a adopté la politique d’apaisement de la circulation, souligne le conseiller du secteur, Martin Proulx. Donc, les mesures vont entrer en vigueur avec le prochain budget en utilisant cette politique d’apaisement de la circulation.»
Cette politique établit entre autres dans quelles rues les différentes mesures peuvent être utilisées. Par exemple, dans le cas d’une collectrice comme le chemin Cadieux, les dos d’âne ne sont pas permis. On parle notamment de radar pédagogique et de balises.
Mais encore là, il n’y a rien de défini encore puisqu’il y a des enjeux avec les balises notamment. «Le problème c’est que c’est un milieu semi-rural, semi-urbain, affirme M. Proulx. On a des fermiers avec de gros tracteurs et quand ils essayent de passer avec des balises, ils sont obligés de piler sur les balises.»
«Ça l’air facile, mais il y a beaucoup de réalité. Il faut travailler avec ça», ajoute-t-il. Ce dernier croit que c’est une combinaison de mesures qui pourraient apporter des effets positifs.
Un enjeu pas aussi important qu’anticipé
Une mesure qui semble possible et qui a déjà été testée, c’est l’utilisation d’un radar pédagogique. Ce sont ces appareils posés sur un poteau et qui indiquent aux gens leur vitesse avec des couleurs et des messages selon la vitesse.
Pendant plusieurs jours, un radar a été mis sur cette rue pour prendre des informations sur la vitesse des gens dans le cadre des démarches. Les résultats ne sont pas ceux qui étaient attendus, affirme Martin Proulx.
«Avec les études de vitesse qu’on a eues, on s’est rendu compte que oui il y a un problème de vitesse, mais peut-être qu’on l’a surévalué.»
Selon les statistiques obtenues, 37% des gens qui sont passés sur ce chemin pendant que le radar était présent roulaient à une vitesse de 71 à 90 km/h. Ceux roulant entre 91 et 101 km/h représentaient 2,9% des gens selon ces données.
Ces mesures sont celles pour les gens qui circulaient en direction du radar et qui l’ont donc vu. Ce dernier prenant aussi les mesures pour les vitesses sortantes, soit les automobilistes circulant dans l’autre sens.
Dans ce cas, les chiffres sont en hausse dans les deux catégories. Ainsi, 40% des gens circulaient entre 71 et 90 km/h et 4,8% des gens circulaient entre 91 et 110 km/h. Ces chiffres font dire au conseiller que la présence du radar a un certain impact.
Les mesures qui seront mises en place devraient aider à diminuer le pourcentage des gens qui circulent entre 71 et 90 km/h, croit Martin Proulx. Pour les autres, c’est plutôt la répression policière qui sera utile et le conseiller espère qu’il y aura une poursuite des actions de la police en ce sens.
Le conseiller souligne qu’il aimerait bien aussi l’implantation d’un photo-radar dans ce secteur si ça devient possible.
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