Réseau de la santé et des services sociaux
La vaccination des employés déjà en poste n’est plus obligatoire
Le gouvernement Legault bat en retraite sur la vaccination obligatoire contre la COVID-19 des employés du réseau de la santé et des services sociaux déjà en fonction, de crainte d’avoir à faire face à des réorganisations et des diminutions de services.
En conférence de presse le 3 novembre, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a admis que l’objectif d’avoir vacciné tous les employés du réseau le 15 novembre s’avère inatteignable. Rappelons d’ailleurs que la date butoir avait déjà été rallongée d’un mois par le ministre.
« On est en train de prendre la moins pire des décisions. » – Christian Dubé
Selon le ministre Dubé, 97% des employés du réseau sont vaccinés contre la COVID-19, ce qu’il juge « exceptionnel », mais il estime que le 3% restant constitue « un noyau dur » d’environ 8 000 personnes auxquelles il n’arrive pas à faire entendre raison.
Et comme les simulations effectuées avec les directions d’établissement semblent démontrer que le réseau est actuellement incapable de se passer de leurs services, décision a été prise de ne plus exiger la vaccination obligatoire parmi les employés du réseau déjà en poste.
D’après le ministre Dubé, l’absence au travail de ces 8 000 personnes pourrait se traduire par environ 500 réorganisations ou diminution de services au Québec, une voie sur laquelle il refuse de s’aventurer.
Dépistage obligatoire pour les récalcitrants
Toutefois, M. Dubé annonce du même souffle qu’à partir de maintenant personne ne pourra plus être embauché par le réseau de la santé et des services sociaux sans être adéquatement vacciné contre la COVID-19.
En outre, les employés non vaccinés devront se soumettre obligatoirement à trois tests de dépistage par semaine, sous peine d’être suspendus sans solde. « On va être intransigeant sur ça », a tonné le ministre Dubé en mettant en garde ceux qui seraient tentés de prendre une chance.
Pour lui, sa sortie publique constitue en quelque sorte « un dernier appel » aux non-vaccinés du réseau. Il en a appelé à leur devoir moral de protéger leurs patients et à leur sens de la solidarité envers leurs collègues.
Il s’est défendu d’essuyer un échec et justifié sa décision en rappelant que le gouvernement Legault s’était engagé à améliorer les conditions de travail des employés du réseau, pas à les rendre plus difficiles.
D’après M. Dubé, le recours au dépistage obligatoire des non-vaccinés sera garant de la sécurité du personnel et des usagers du réseau de la santé et des services sociaux.
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