Pandémie au Québec
« Encore dans la tempête », soutient Christian Dubé
« La cinquième vague était de trop, mais elle est là », a affirmé Christian Dubé, ministre de la Santé, le 18 janvier en conférence de presse. En effet, ce dernier est toujours préoccupé par le taux élevé des hospitalisations et d’absentéisme du personnel de la santé.
« On traverse une crise où on est pris dans un étau avec, d’un côté, de plus en plus de personnes hospitalisées et de l’autre, des travailleurs absents à cause de la COVID », a-t-il lancé d’emblée.
Celui-ci précise toutefois que l’on constate un ralentissement dans l’augmentation des hospitalisations. « On espère atteindre un pic », ajoute-t-il. Il affirme que ce fameux pic dont il est question depuis quelques jours n’est pas encore atteint. « On est encore sous haute tension dans nos hôpitaux ».
M. Dubé a parlé de « plus en plus de travailleurs qui reviennent (dans le réseau de la santé) ». On est passé de 20 000 absents il y a quelques semaines à 12 000 absents. Cela veut dire qu’il manque toujours 12 000 travailleurs pour soutenir le réseau, en date du 18 janvier. « Le pic de travailleurs absents de la première vague était 12 000. Oui, ça a baissé, mais on est encore à un manque important de travailleurs », soutient le ministre.
Nouveau médicament
Des antiviraux oraux appelés Paxlovid seront bientôt disponibles, en très petite quantité, pour les personnes immunosupprimées. Bien qu’ils s’avèrent de bons outils pour désengorger les hôpitaux, selon les experts, ceux-ci priorisent toujours la vaccination, affirme M. Dubé.
La Dre Lucie Opatrny, sous-ministre adjointe, précise que 6300 traitements antiviraux seront reçus au Québec en janvier. « En comparaison, il y a eu à peu près 600 000 Québécois qui ont eu la COVID le mois passé. Il est prévu qu’en février, ce seront 6200 traitements et dès le mois de mars, on va monter à 19 000 traitements. »
La Dre Opatrny a également parlé de l’élaboration d’un protocole de priorisation dans nos établissements de santé. « Pour l’instant, c’est un plan de contingence parce que nous avons le devoir d’être préparé à toute éventualité. Je ferais la comparaison avec le protocole de priorisation aux soins intensifs qu’on a fait l’an passé. Je veux que ce soit bien clair; on ne diminue pas les niveaux de soins en ce moment. »
Le réseau encore sous haute surveillance
Par ailleurs, le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique par intérim, parle quant à lui d’un pic des cas, ce qui expliquerait le ralentissement au niveau de l’augmentation des hospitalisations. « La situation des hôpitaux demeure très fragile et source de grand intérêt pour le suivi. On va suivre de façon plus attentive l’effet de la rentrée scolaire de même que l’allègement au niveau du couvre-feu », a-t-il indiqué.
Il a aussi parlé d’une quatrième dose de vaccin pour les personnes immunosupprimées. Il est d’ailleurs possible pour elles de prendre un rendez-vous via ClicSanté trois mois après la dernière dose reçue. « Omicron n’est pas inoffensif, il peut nous emmener à des situations très difficiles qui malheureusement nous mènent à l’hôpital, aux soins intensifs et qui peuvent entraîner le décès », répète-t-il.
En date du 18 janvier, le Québec comptait 3417 hospitalisations au total.
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