Laboratoire des jeunes journalistes en environnement
Mégane Mongeon poursuit son engagement
Pour une deuxième année, Mégane Mongeon de l’école secondaire Hormisdas-Gamelin fera partie du Laboratoire des jeunes journalistes en environnement.
La jeune étudiante avait fait partie de la première cohorte de ce laboratoire l’an dernier qui vise à inciter les jeunes à écrire sur des sujets en environnement. Ayant apprécié son expérience, elle a souhaité la poursuivre pour la deuxième année.
«Comme c’est notre deuxième année, on nous a dit qu’on allait nous pousser encore plus, indique Mégane. On aura des défis un peu plus grands.»
En plus de l’idée d’être poussé plus loin, il y a des activités prévues cette année qui l’intéressent particulièrement. «Si le Covid le permet, on aura des rencontres en présentiel à Québec, ajoute-t-elle. Et si le Covid le permet, on irait au Sommet jeunesse des changements climatiques et on le couvrirait. Ce sont des expériences de plus qu’on aurait cette année.»
Apprentissage
Mégane Mongeon avoue avoir beaucoup appris lors de la première année du laboratoire autant en journalisme qu’en environnement. «Ça m’a encore poussé plus vers l’environnement. C’est un sujet que j’avais à cœur, mais je n’en savais pas tant que ça. Avec les formations en environnement qu’on a eues, ça m’a ouvert à plein de possibilités.»
Elle souligne même avoir mis en pratique quelques nouvelles mesures pour aider l’environnement. Notamment en lien avec l’électricité. «. Si je n’ai pas besoin de ma lumière, de la débrancher. Parce que le courant va quand même se rendre dans la lumière même si elle est fermée.»
La réutilisation des produits est un autre aspect important lié à l’environnement qu’elle tente de mettre de l’avant. «Donner une deuxième vie aux choses. Utiliser les deux bords du papier.»
Des fois, les expériences ne sont pas concluantes, mais elle est quand même heureuse de les avoir testées. «Faire du nouveau papier. C’est un projet que j’ai fait. Ça n’a pas super bien fonctionné, mais je l’ai essayé.»
Elle estime qu’il est plus nécessaire aujourd’hui avec la Covid de parler d’environnement et c’est aussi une des raisons qui la motive à continuer. «On est rendu à l’ère du jetable le plus possible. Il faut essayer de faire tous les gestes possibles pour compenser les masques qu’on jette dans l’environnement.»
En ce qui concerne l’aspect journalistique, Mégane Mongeon souligne en avoir appris beaucoup sur ce métier. «C’est une autre façon d’écrire. Ça prend de l’imagination et de la créativité pour accrocher le lecteur tout le temps.»
«C’est une sorte d’écriture nouvelle que j’ai découverte, ajoute-t-elle. C’est vraiment un style qui devrait être enseigné. C’est vraiment beau.»
Elle a eu la chance d’écrire trois textes dans la dernière année et elle espère pouvoir en faire plus cette année. Et en particulier des textes des entrevues avec des gens.
«J’aime beaucoup faire des entrevues avec des entreprises et des gens. Ça m’allume encore plus qu’écrire un texte en faisant des recherches.»
Les articles de Mégane Mongeon peuvent être lus sur unpointcinq.ca
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