La MRC des Collines embarque dans le projet Sexto
L’autoexploitation sexuelle prend de plus en plus de place avec les nouvelles technologies et la MRC des Collines souhaite s’attaquer à cet enjeu sur son territoire en se jumelant au projet Sexto. Ce dernier est une idée issue du service de police de Saint-Jérôme qui a été travaillé en projet-pilote sur ce territoire et qui est maintenant disponible pour les autres corps policiers à travers la province.
L’autoexploitation sexuelle, c’est le fait pour une personne de moins de 18 ans de créer et de transmettre ou encore de partager avec d’autres jeunes, par Internet ou à l’aide d’un appareil électronique, des photos ou des vidéos à caractère sexuel. Ce sont notamment les sextos qui sont envoyés par messagerie électronique.
«On a décidé d’aller de l’avant, explique le préfet de la MRC, Marc Carrière. C’est pour la conscientisation et de l’information sur toute la question des sextos dans les écoles secondaires et les 5e et 6e années.»
Du travail sera donc fait dans les écoles par les policiers pour sensibiliser les jeunes aux dangers de se prendre en photo et de les envoyer à d’autres personnes, même si la personne indique qu’elle gardera la photo pour elle. «Ça peut avoir des répercussions assez catastrophiques.»
En plus du travail fait sur les victimes, le projet prévoit aussi des mesures pour les jeunes responsables avec l’implication du Directeur des poursuites criminelles, entre autres. Puisqu’il s’agit d’une forme de pornographie juvénile selon le droit criminel canadien.
Selon la gravité du cas, une méthode de justice alternative peut être appliquée envers la personne responsable. C’est une mesure non judiciaire qui vise à conscientiser les jeunes de la nature criminelle de leur comportement.
Présent partout
De plus en plus de cas liés à la production, la distribution et la redistribution de contenus à caractère sexuel via les technologies sont soumis aux policiers chaque année. Même du côté du Service de police de la MRC des Collines, on a remarqué cette tendance, mentionne M. Carrière.
Ce dernier croit que la mise en place de ce projet aidera à travailler cet aspect. «C’est une nouvelle méthode d’intervention. L’école est impliquée, le service de police est impliqué. C’est adapté pour les jeunes.»
La MRC espère être en mesure de mettre en place ce nouveau programme le plus rapidement possible. Si tout va bien avec les formations aux policiers, le tout devrait être prêt pour la prochaine rentrée scolaire.
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