Financement des organismes communautaires
Les organismes se font entendre pour un rehaussement à la mission
Un peu partout en Outaouais, des organismes communautaires sont sortis la semaine dernière pour manifester en faveur d’un rehaussement de leur financement à la mission.
Cette activité tenue à la grandeur du Québec a permis à près de 75 organismes de l’Outaouais de se faire entendre dans une des manifestations sur le territoire, notamment à Saint-André-Avellin, jeudi pour finir la semaine.
Sur place, le directeur général de la Table régionale des organismes communautaires autonomes de l’Outaouais (TROCAO), Daniel Cayley-Daoust, soulignait que les organismes étaient toujours en attente de réponse. «On a des rencontres, mais pas de réponses.»
Ce dernier indique que la situation de plusieurs organismes est difficile en raison du manque de financement, mais aussi de l’iniquité dans certains financements. Plusieurs des organismes en santé et services sociaux sont financés à travers un programme qui est appelé le PSOC. Dans ce cas, le financement est octroyé au CISSSO qui fait le partage.
Mais pour plusieurs autres organismes, ce n’est pas le cas. «La plupart des autres programmes, c’est décidé aux différents ministères. Il y a des différences sur la façon dont l’argent est octroyé.»
«Des fois, il y a des annonces qui sont faites pour certains secteurs et d’autres vont être oubliés. Ça ne veut pas dire que les besoins ne sont pas là. C’est une question de choix politique.»
C’est cette façon de faire, notamment, que les organismes souhaitent changer. «On fait la promotion d’un rehaussement général du financement pour les organismes du Québec, mais que ce soit gérer régionalement le plus possible pour répondre aux besoins qui sont mieux connus au CISSS ou avec la collaboration de la TROCAO que décider dans un bureau au ministère.»
«Plus c’est géré régionalement, mieux on va prendre en compte la réalité régionale» Daniel Cayley-Daoust
Mission
L’autre aspect important, c’est que le financement soit accordé à la mission. Parce que dans plusieurs cas, on se tourne vers le financement par projet pour aider à maintenir l’organisme en place et ça éloigne de la mission.
«Il faut qu’il y ait une augmentation de financement à la mission globale qui permet de soutenir la mission, le fonctionnement de l’organisme pour le faire rayonner. Le défi avec les projets c’est que tu es tout le temps en train de regarder ce qu’il y a de disponible. Et là ça finit après un an, deux ans. Et après tu dois trouver d’autres projets. Ça ne perdure pas dans le temps.»
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