Journée du chandail rose
Miser sur la bienveillance en cette période difficile
Pour une 9e année, les jeunes de l’école secondaire Hormisdas-Gamelin étaient invités à porter du rose mercredi dernier dans le cadre de la Journée du chandail rose.
Cette journée sert à la lutte contre l’intimidation dans plusieurs écoles dans le monde. Elle a été pensée à la suite d’un événement survenu en 2007 dans une école de la Nouvelle-Écosse où un élève a été intimidé parce qu’il portait un chandail rose. Le lendemain, deux élèves de la même école ont distribué des chandails roses et le projet a ensuite fait boule de neige dans plusieurs établissements.
En plus de mettre de l’avant la lutte à l’intimidation cette année, l’école secondaire Hormisdas-Gamelin a invité les jeunes à faire preuve de bienveillance. Un élément essentiel après deux ans de pandémie, explique un des responsables du projet, Bob Charlebois. «Il faut prendre le temps de dire merci aux gens autour de nous qui sont là pour nous épauler et nous supporter lors de ces événements-là pendant les 2 années.»
D’ailleurs, les gestes de bienveillance étaient aussi encouragés avec un concours tout au long de la dernière semaine. Les enseignants et le personnel pouvaient remettre des billets à un élève pour souligner un geste d’engagement, de respect, de collaboration, une initiative ou une courtoisie.
Les jeunes étaient aussi invités à signer une banderole géante et y mettre un message en lien avec le thème de cette année. Ils pouvaient aussi se faire prendre en photo dans le «photo booth».
Normalement, l’école procède aussi à la levée d’un drapeau rose devant l’école pour souligner cette journée, mais en raison de la température, cette levée n’a pas eu lieu.
Intimidation
En ce qui concerne l’intimidation dans l’école, le travail se poursuit, explique Bob Charlebois. L’an dernier, l’école a lancé une adresse courriel où les jeunes peuvent écrire pour obtenir de l’aide en cas d’intimidation. C’est le jedenonce@cscv.qc.ca.
L’adresse est toujours active et quelques personnes en ont profité dans la dernière année, indique M. Charlebois. «On a eu des dossiers qui valaient la peine. Ils ont été réglés de façon très positive.»
Il mentionne toutefois que plusieurs jeunes viennent aussi directement voir les intervenants. «Les élèves viennent nous voir en personne. Ils ne sentent pas nécessairement le besoin de passer par l’adresse. Avec le travail des intervenants à l’intérieur de l’école, les gens ont confiance.»
L’an prochain
Les organisateurs de cette journée sont déjà en train de penser à l’organisation de la 10e journée en 2023. «Pour la 10e année, on va sortir en grand», assure Bob Charlebois.
L’objectif est de faire sortir la Journée du chandail rose de l’école et y impliquer la communauté. «Dans les plans, il va possiblement y avoir une vente de chandail rose avec les logos des neuf dernières années qu’on va rendre disponible aux membres de l’école, le personnel et possiblement la communauté autour.»
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