Journée internationale des droits des femmes
Québec fait le bilan et annonce de nouvelles mesures
Le gouvernement du Québec a profité de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars pour dresser le bilan de ses actions pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Des mesures ont aussi été annoncées pour favoriser l’intégration des femmes dans plusieurs milieux de travail.
La ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, a souligné que l’égalité de fait entre les femmes et les hommes faisait partie des priorités du gouvernement Legault.
« Le 8 mars est une journée qui me tient à cœur et que nous devons souligner, car c’est l’occasion de réitérer l’importance de l’atteinte de l’égalité de fait pour les femmes, qui sont au front dans plusieurs domaines essentiels de notre société tout en demeurant encore souvent responsables de la charge familiale. Dans les dernières années, notre gouvernement a mis en œuvre des solutions concrètes et a investi des sommes record. Nous devons continuer nos efforts pour faire évoluer les comportements, les mentalités et enrayer toutes les formes de violence à l’égard des femmes. C’est toutes ensemble, et en comptant sur les hommes comme alliés, que nous poursuivrons nos avancées et que le Québec de demain sera plus égalitaire », a déclaré la ministre Charest pour l’occasion.
Les actions posées
Elle a dressé le bilan d’une « série d’actions » posées à cet égard depuis 2018, comme les investissements dans la lutte contre la violence et la valorisation de la place des femmes sur le marché du travail.
La pandémie ayant exacerbé plusieurs problématiques, le gouvernement a investi plus de 513 M$ dans la lutte contre la violence faite aux femmes.
Ces sommes ont pour but:
- de rehausser le financement des maisons d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale;
- de déployer le projet de bracelet antirapprochement au Québec afin de prévenir la violence conjugale et les féminicides;
- de mettre en place un projet pilote de tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale;
- d’ajouter des procureures et procureurs et des effectifs policiers en violence conjugale, notamment dans les corps policiers autochtones;
- d’étendre le service des cellules d’intervention rapide à toutes les régions du Québec;
- d’augmenter le financement des organismes d’aide aux conjoints ayant des comportements violents.
Par ailleurs, le gouvernement se targue d’avoir conclu une entente de principe au mois de décembre 2021 afin d’améliorer les conditions de travail dans plusieurs corps de métiers à majorité féminine (éducatrices, enseignantes, infirmières, cuisinières, adjointes administratives, employées d’entretien).
Un autre chantier consiste à favoriser le retour rapide sur le marché du travail des femmes qui viennent d’avoir un enfant. Pour ce faire, le gouvernement entend compléter le réseau des CPE par l’ajout, le plus rapidement possible, de 37 000 nouvelles places, ainsi qu’accélérer le processus d’attribution de place.
Une annonce du ministre Jean Boulet
De son côté, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean Boulet, a profité de la journée du 8 mars pour annoncer des mesures favorisant l’intégration des femmes dans les milieux de travail dédiés aux sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM).
Ainsi, le gouvernement assouplit notamment les critères d’admissibilité d’un programme qui aide les entreprises de ces secteurs à recruter de la main-d’œuvre qualifiée. Il s’agit du Programme de formations de courte durée privilégiant les stages dans les professions priorisées par la CPMT, volet Génie et technologies de l’information (COUD-Génie TI).
« Nous sommes conscients des besoins du marché du travail en matière de technologies de l’information et du génie, mais aussi du grand potentiel que représentent les femmes dans ces secteurs en pleine effervescence où elles sont sous-représentées. Puisque les emplois qualifiés et bien rémunérés y sont nombreux, nous ajustons les moyens mis en place pour qu’un plus grand nombre d’entre elles fassent carrière dans les milieux des STIM. Il n’y a aucune raison que ces secteurs hautement recherchés échappent aux femmes. À nous d’agir pour leur offrir la possibilité de découvrir tout le potentiel de ces métiers et professions! En tant que société apprenante, nous faisons tout ce qu’il faut pour leur permettre de développer leurs compétences et d’intégrer des domaines d’emploi aussi stratégiques pour le Québec! », a commenté M. Boulet.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …