Georges, la reine des requêtes pour les nids-de-poule dans l’Est
Depuis quelques semaines, les nids-de-poule ont fait leur apparition un peu partout sur le territoire. Les requêtes sont nombreuses au 3-1-1 et une fois de plus, c’est la rue Georges qui est celle qui en reçoit le plus dans l’Est de la ville.
Selon les données obtenues auprès de la ville de Gatineau, la ville a reçu 2637 requêtes pour des nids-de-poule entre le 1er janvier et le 22 mars 2022. De ce nombre, 378 provenaient de citoyen de Buckingham et de Masson-Angers.
Questionnée à savoir quelle rue était la plus problématique, la ville a indiqué que c’était une fois de plus la rue Georges. Cette dernière fait souvent les manchettes le printemps en raison du nombre et surtout de la grosseur de certains de ses nids-de-poule.
Des travaux importants devront être réalisés dans les prochaines années pour régler ces problèmes, mais ce ne sera pas cet été qu’on verra les camions travailler. Mais leur arrivée pourrait se faire l’an prochain.
«La réfection de la rue Georges est prévue en plusieurs tronçons au cours des 4 prochaines années, soit entre les rues Foucault et Pierre-Laporte; les rues Foucault et des Liards; la rue des Liards et l’autoroute 50 et l’autoroute 50 et la route 148», indique le Service des communications de Gatineau.
«En ce qui concerne le premier tronçon mentionné, en plus d’une réfection de la chaussée, une analyse quant à une rue conviviale et l’ajout d’un lien cyclable est en cours. Les trois autres tronçons de la rue sont présentement à l’étape d’avant-projet.»
Un échéancier
Le conseiller de Buckingham, Edmond Leclerc, reconnaît que la rue Georges est un enjeu important dans le secteur. Pour le moment, il y a du travail pour réparer les nids-de-poule, mais il faut aller plus loin. « L’important c’est qu’on se penche vers le futur», note-t-il.
«Pour la partie entre Pierre-Laporte et Foucault, on est en avant-projet. On a réservé des montants pour le tronçon de la rue Georges entre Foucault et Liard en 2023 et le tronçon de la rue Georges entre la bretelle nord de l’autoroute 50 et la route 148. C’est au plan d’investissement. C’est ça la bonne nouvelle. Il faut attendre que les ingénieurs préparent les plans et devis.»
Il sait que la situation est difficile le printemps pour les automobilistes et on doit s’attendre à ce que ce soit la même chose l’an prochain puisque les travaux ne seront pas cet été. «Pour l’instant, on est plus en mode réparation. Ce n’est pas idéal, mais on n’a pas le choix jusqu’à ce que les travaux commencent», lance-t-il.
Il invite les citoyens à poursuivre les requêtes au 3-1-1 même si la ville fait une vigie de cette artère en raison de son historique.
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