MRC de Papineau
Une couverture ambulancière à revoir
Une évaluation des services d’urgence a été demandée à la Commission de la sécurité publique de la MRC de Papineau pour permettre de travailler sur une nouvelle offre ambulancière notamment.
Dans les dernières semaines, plusieurs municipalités de la MRC de Papineau ont adopté une résolution d’appui à Duhamel pour une demande d’un ajout d’une ambulance sur le territoire. Comme indiqué la semaine dernière dans L’Info Petite Nation, la municipalité a plutôt décidé de suivre la recommandation du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) et de relancer son service de premier répondant.
Le préfet de la MRC, Benoit Lauzon, a lancé une mise en garde aux municipalités concernant cette proposition. «Le Cisss de l’Outaouais a fait cette demande-là à quelques municipalités d’avoir des premiers répondants. Moi, ce que je peux vous dire, c’est d’être extrêmement prudent parce que la journée où vous allez mettre des premiers répondants, vous allez perdre des ambulances sur le territoire.»
«La responsabilité de donner ce service-là appartient au gouvernement du Québec et non pas à la taxe foncière des citoyens», a-t-il ajouté pendant la rencontre du conseil des maires.
En entrevue par la suite, il a réitéré le besoin de bien documenter la question pour être en mesure d’avoir des bonnes discussions avec le CISSSO. C’est pourquoi l’étude devrait permettre de connaître la couverture offerte par les ambulances, mais aussi par les services d’incendie, la sûreté du Québec et le cas échéant, les premiers répondants. «On va être capable à partir de ce moment-là d’avoir le tableau nécessaire pour s’asseoir avec le CISSS.»
Une autre ambulance
Pour Benoit Lauzon, l’ajout d’une ambulance dans le secteur et assurément un besoin. «Notre population augmente sur le territoire. Les gens qui étaient villégiateurs avant la pandémie sont peut-être rendus à temps plein ici.»
Cette augmentation de la population doit se refléter dans la couverture ambulancière, affirme le préfet. «Ça prend des services qui suivent. La compétence pour donner ce service-là, c’est le gouvernement du Québec qui a ça, ce n’est pas nous autres.»
«Moi, si je suis obligé de prendre des taxes foncières et taxer les citoyens sur la valeur de sa maison pour pouvoir lui donner des services en santé, il y a quelque chose qui ne marche pas», ajoute-t-il en référence à la présence de premier répondant qui est suggéré par le CISSSO.
La MRC aura une rencontre prochainement avec la présidente-directrice générale du CISSSO, Josée Filion. Ce dossier sera à l’ordre du jour, indique le préfet. «Au Québec, tout le monde a droit au même service, peu importe où il demeure. Maintenant, il faut travailler pour. Et avoir la conviction politique de le donner.»
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