Les prochains jours vont être propices aux incendies en Outaouais
Un appel à la prudence a été émis par la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). En ce début de période printanière, les feux peuvent se propager très rapidement entre le vent et la sècheresse jusqu’à se transformer en incendies difficiles à contrôler en bordure des forêts et à proximité des municipalités. Il faut redoubler de prudence !
Une crête anticyclonique s’installe sur la province et va apporter un temps sec et chaud pour les jours à venir. L’absence de précipitations et un bas taux d’humidité vont faire augmenter le degré de vulnérabilité de la forêt notamment en Outaouais.
« On est dans la période où les gens veulent faire le nettoyage de leur terrain, c’est le moment du grand ménage de printemps, sauf que cette saison est la plus risquée en ce qui concerne les feux de végétation. Au printemps, les feuilles mortes, l’herbe et les branches sur le sol s’assèchent rapidement sous l’influence du vent et du soleil et deviennent ainsi très inflammables. D’ailleurs, au cours de la dernière semaine, 43 incendies touchant 38,2 de forêt se sont déclarés, tous de cause humaine », met en garde Mélanie Morin, agente à la prévention et communication de SOPFEU.
Selon les statistiques de SOPFEU, 58 incendies ont été allumés depuis le début de la saison de la protection affectant 46,6 hectares de forêt. Il est important de constater que 100 % de ces incendies sont imputables à l’activité humaine.
Pour prévenir de tels dégâts, les citoyens doivent s’assurer auprès de leur municipalité qu’ils sont autorisés à faire des feux ou pas et qu’elles sont les règlementations en vigueur. Il est également bon de noter qu’il n’est pas toujours nécessaire de bruler ses déchets.
« Il y a d’autre manière de se débarrasser des rebuts, tels que le compostage, la collecte des résidus verts, et les écocentres, etc. Si jamais le feu est absolument nécessaire et autorisé par la municipalité, il y a certaines règles de sécurité à suivre. Il s’agit de faire des petits feux dans un espace dégagé et éloigné de tous comestibles, de toujours avoir les outils nécessaires en mains pour ne pas perdre le contrôle, éviter à tout prix de bruler quoi que ce soit les jours de vents, et la règle principale est de rester absolument sur place et de na pas s’éloigner de son feu parce que ça peut dégénérer très vite. Bien entendu, il faut faire attention de bien l’éteindre avant de quitter les lieux pour qu’il n’y ait plus aucune braise ni petite étincelle », conseille Mélanie Morin.
Malgré toutes ces recommandations, l’organisme suggère grandement d’éviter de faire des feux lorsque le risque d’incendie est affiché comme étant élevé.
Il est à noter que si la situation se dégrade, les autorités compétentes pourront interdire d’allumer des feux à ciel ouvert pour une durée déterminée.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …