Nouveau logo et campagne de financement
Dîner pour mieux apprendre doit répondre à une demande en forte croissance
Dîner pour mieux apprendre a pour mission de procurer des repas aux enfants dans le besoin qui fréquentent les écoles du secteur. La demande est en forte croissance et c’est le moment de passer à l’action.
Dîner pour mieux apprendre (anciennement connu sous le nom de la table de Bethléem/œuvre d’Edna Charette) a une nouvelle image. L’organisme a lancé le 20 octobre sa campagne de financement avec un objectif de 100 000$, somme qui sera investie entièrement dans la préparation des repas afin de subvenir à une demande en forte croissance. On en profite pour faire appel aux idées de la population et pour inviter d’éventuels bénévoles à se manifester.
« C’est un projet en sécurité alimentaire », soutient Anne Mercier, directrice générale de la Banque alimentaire de la Lièvre (anciennement connue sous le nom de la Mie de l’entraide).
Dîner pour mieux apprendre a pour mission de procurer des repas aux enfants dans le besoin qui fréquentent les écoles du secteur. La demande est en forte croissance et c’est le moment de passer à l’action.
L’organisme a ainsi présenté, le 20 octobre dans les locaux qu’elle occupe au sous-sol de la paroisse Saint-Grégoire de Naziance dans le secteur Buckingham, son nouveau logo coloré qui expose une image visuelle qui se veut accueillante.
L’occasion fut aussi celle du lancement d’une grande campagne de financement qui se donne comme objectif de ramasser 100 000$, une somme sera entièrement investie dans la préparation des repas. Aucun sou de cette campagne ne servira pour l’administration, précise Mme Mercier.
De nombreux enfants au sein de la communauté se rendent à l’école sans boite à lunch. Ça, c’est un constat. « Apprendre le ventre vide, c’est bien difficile », affirme Mme Mercier. Alors que les demandes oscillaient autour de 8 dépannages pour enfants il y a deux ans, l’année dernière, c’est 88 enfants qui ont bénéficié des services de repas, pour un total de 10 613 repas offerts.
Cette année, l’organisme compte déjà 80 petits bedons à nourrir, alors que l’année scolaire commence et que les demandes continuent à s’ajouter. On prévoit qu’il y aura une centaine d’enfants bénéficiaires d’ici peu.
Des petits dons, ça n’existe pas aux yeux de Mme Mercier qui donne des chiffres : 5$ c’est un repas pour un enfant, 25$ c’est pour une semaine, 100$ pour un mois, 300$ pour un trimestre et avec 900$ un enfant est soutenu pour l’année scolaire.
Activité de financement
Une première activité de financement se tiendra le samedi 29 octobre de 8h00 à 14h00. À cette occasion, on recueillera des dons en argent, des dons en carte cadeau d’un marché d’alimentation du secteur, ou des denrées non périssables. On souligne que les bénévoles seront alors équipés de terminaux pour accepter les dons par cartes de débit et de crédit.
Des bénévoles seront présents à deux emplacements, en l’occurrence le stationnement du Canadian Tire à Buckingham, ainsi que dans les locaux du sous-sol de la paroisse St-Grégoire-de-Naziance.
La deuxième activité de financement se tiendra durant la période des Fêtes. Les caisses du Canadian Tire à Buckingham recueilleront alors des dons. Jean Leblond, propriétaire du magasin, égalisera les montants amassés jusqu’à concurrence de 5000$.
D’autres partenaires vont aussi s’ajouter. Ils seront identifiés bientôt.
« Aussi, on a toujours besoin de bénévoles », conclut Mme Mercier qui fait appel à l’ingéniosité de la population pour d’autres idées d’activités de financement.
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