Une entreprise agricole de l’Outaouais qui se distingue
Caroline Chénier des Serres Gatineau remporte un prix d’excellence
La productrice agricole et chef de l’entreprise Les Serres Gatineau, Caroline Chénier, a vu le fruit de son travail et de sa bonne gestion être reconnu. Elle a remporté un prix lors du 17e concours Tournez-vous vers l’excellence! de La Financière agricole du Québec.
Les Serres Gatineau sont une entreprise agricole de l’Outaouais qui se spécialise dans la production maraîchère, la transformation et la mise en marché de ses produits.
En lui décernant le prix Tournez-vous vers l’excellence! et une bourse de 2500$, La Financière agricole du Québec a voulu reconnaître les qualités de gestionnaire de Caroline Chénier.
« Oui on fait pousser les légumes ou on élève des animaux, mais nous sommes surtout des gestionnaires d’entreprises », explique Mme Chénier.
« C’est bien important de connaître nos chiffres, nos données, de savoir ce qui se passe au sein de notre entreprise, ajoute-t-elle. C’est essentiel pour le bon fonctionnement et la réussite. »
Les Serres Gatineau cultivent ses plants, de la graine jusqu’à la récolte de plusieurs variétés de tomates, laitues, concombres, gingembre, haricots. L’entreprise effectue ensuite elle-même la mise en marché de ses produits principalement à son kiosque situé directement à la ferme au 1984 Boulevard Maloney E, Gatineau. Ils sont aussi présents à la coopérative de solidarité Le marché de l’Outaouais, dans quelques marchés et chez des restaurateurs.
L’autre corde à l’arc des Serres Gatineau est la transformation d’une partie de la récolte, notamment en sauce, pestos, ketchup, confiture.
« Pour la transformation, on récupère des excédents de production ou des fruits et légumes qui présentent des formes ou une apparence et qui habituellement ne se vendent pas. Ça fait partie de nos valeurs d’éviter le plus possible le gaspillage alimentaire. »
– Caroline Chénier
Mordre pleinement à la vie
« C’est tellement gratifiant de faire pousser des légumes », exprime avec enthousiasme Mme Chénier.
Elle explique que même si la paye est moindre qu’à l’époque durant laquelle elle était fonctionnaire au gouvernement fédéral, le temps de qualité qu’elle passe avec sa famille, le sentiment de faire quelque chose qui a un sens et son positionnement dans la reprise d’une entreprise familiale compense largement.
« Je me paye amplement le matin, lorsque j’arrive dans mes serres, qu’il fait beau, que ça sent bon et que je récolte littéralement le fruit de ce que j’ai semé et que je peux le vendre directement à quelqu’un qui est content et nourrir la communauté »
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