Vie communautaire
L’identité et l’âme de Buckingham, « une affaire de cœur, pas seulement de tête »
Parmi les nombreuses questions soulevées lors de la rencontre du 9 février destinée à mettre en place une table de concertation culturelle qui s’est tenue au Café des artistes sur l’avenue de Buckingham, celle de l’identité propre à l’est de Gatineau a généré plusieurs réactions.
Le secteur de Buckingham a-t-il une identité propre, bien distincte des autres secteurs de la grande ville de Gatineau?
Si tel est le cas, comment arriver à identifier et à laisser s’exprimer cette identité qui serait propre à l’est de Gatineau et au secteur de la Lièvre?
Des acteurs du milieu culturel qui étaient présents durant cette journée confiaient se sentir souvent noyés dans ce grand ensemble que constitue la ville de Gatineau où bien souvent les ressources se concentrent ailleurs, notamment dans les secteurs du centre-ville.
La citoyenne engagée et commerçante Caroline Breton est convaincue que cette identité propre est bien réelle. Elle est d’avis qu’il faut ramener la fierté aux résidents et aux gens d’affaires de Buckingham. Il s’agit là d’un message qu’elle porte en plusieurs lieux et tribunes.
« C’est une affaire de cœur, pas seulement de tête.
Ce qui nous manque présentement, c’est la fierté. Et on est en train de perdre ça ».Caroline Breton
Elle brosse le constat des nombreuses fermetures des commerces sur l’avenue de Buckingham, une situation qui amène une certaine désolation au sein de la population.
« L’identité de Buckingham, c’est beau, il y a quelque chose, il y a une âme à Buckingham », soutient-elle avec conviction.
Parmi les caractéristiques de cette âme de Buckingham, Mme Breton souligne le côté chaleureux des lieux et des gens, l’architecture victorienne, les bâtiments plus que centenaires qui sont méconnus et l’histoire des lieux qui risque de s’oublier.
Madame Breton appuie cette idée soulevée lors de la journée voulant que le milieu se dote d’une vitrine pour faire connaître les OBNL, les manifestations culturelles et les nombreuses activités qui se tiennent à Buckingham.
« Il nous faut une place, comme un petit kiosque touristique pour tout le monde, les commerçants, les résidents », poursuit-elle en expliquant que ce lieu pourrait devenir un carrefour où pourrait se développer un sentiment d’appartenance.
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