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Marco Ema, un rockeur tendre aux questionnements existentiels
L’auteur-compositeur-interprète Marco Ema a traversé quelques épreuves durant la période des confinements de 2020 et 2021. Plutôt que de s’abandonner à la tristesse, il a su traduire ses réflexions en un art thérapeutique et composer un album qui aborde avec maturité ses nombreuses questions existentielles. L’artiste et ses musiciens se produiront en spectacle en formule cabaret le 24 février à la Salle Desjardins située sur la rue Maclaren est, à Gatineau dans le secteur Buckingham.
En novembre 2021, l’auteur-compositeur-interprète Marco Ema lançait son album intitulé Où nos corps s’en vont mourir, en pleine période de mesures sanitaires liées à la COVID-19.
« C’est un album qu’on a sorti un peu vers la fin de l’isolement, indique l’artiste dans la vingtaine. J’ai l’impression que ça a participé au processus. »
Puisant dans l’expérience du moment et dans sa vie personnelle, il explique que son album consiste en un certain coming-out, « comme une histoire d’un adolescent en passage vers la vie adulte », précise-t-il.
Marco Ema confie que durant la période des confinements, il a perdu ses deux grands-pères et que sa grand-mère a été diagnostiquée de la maladie d’Alzheimer. Cette réalité a constitué une suite de moments tristes qu’il a su transformer en une source d’inspiration.
Il a alors compris que son art pouvait constituer une « self-made therapy », dit-il afin de l’aider à aller mieux.
« Il s’agit d’essayer de comprendre tout ça, sans nécessairement l’accepter, apprendre à vivre avec ces trucs-là », constate-t-il.
Les sujets qu’il aborde dans ses chansons tiennent des réalités du quotidien et de ses réalités : la mort, l’amour, des soirées arrosées, la nostalgie. Marco qualifie ce qu’il fait comme étant « un art documentaire-biographie ».
« Certains dans leur art défendent des causes et veulent être plus engagés, note-t-il. Ma cause, c’est la compréhension de la vie à essayer de trouver un sens là-dedans et partager ces pensées-là avec des gens que ça peut aider. »
Sur scène à Gatineau
Le 24 février, il montera sur la scène du cabaret de la salle Desjardins en compagnie de trois autres musiciens.
« Ce sera un son gentil rock, décrit-il. Un show pour avoir du fun, mais quelque chose de quand même solide. »
Le public présent pourra entendre la majorité des pièces de l’album Où nos corps s’en vont mourir, « mais avec quelques petites surprises et une nouvelle chanson inédite qui devrait se retrouver sur mon prochain album », révèle l’artiste qui avoue avoir hâte de rencontrer le public.
« Je suis un gros fan d’interaction avec le public, si je n’avais pas été musicien, je serais devenu humoriste », conclut-il.
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