Une des pires routes en Outaouais selon CAA-Québec
Des interventions palliatives sur la rue Georges en attendant la grande réfection
Deux opérations de remplissage de nids-de-poule se sont déroulées depuis janvier sur la rue Georges dans le secteur Buckingham. Entre-temps, des automobilistes ont dû faire preuve de grandes habiletés afin de contourner les trous, parfois remplis d’eau, ou encore glacés. À la fois exaspéré du présent et optimiste quant à l’avenir, le conseiller Mario Aubé fait le point sur la situation.
Nous traversons un hiver en dents de scie en matière de température. Au-dessus du point de congélation le jour et du gel durant la nuit, le tout au gré de précipitations parfois liquides et d’autres fois sous forme de neige.
C’est le cocktail parfait pour faire craquer le bitume sur nos routes. Sur la rue Georges, des années de laisser-aller et de négligences font que cette artère est désormais une des championnes au Québec d’un palmarès bien peu enviable publié par CAA-Québec. Les fissures et les nids-de-poule sur la rue Georges dans le secteur Buckingham sont ce qui la rend bien malheureusement célèbre pour les mauvaises raisons.
« Comme élu, je suis un peu tanné de voir que c’est une rue qui apparaît de façon régulière au triste palmarès du CAA-Québec comme étant une des pires routes au Québec », martèle le conseiller municipal du district de Buckingham Mario Aubé.
Deux opérations de remplissages
Depuis le mois de janvier de cette année, deux opérations de remplissages de nids-de-poule se sont déroulées.
« Ça ne dure pas, surtout selon les températures, déplore le conseiller municipal. Quand ils remplissent un trou, dès que c’est mouillé, le fond, ça va durer deux jours environ et pour le faire comme il le faut, il faut qu’ils l’assèchent et ça fonctionne bien avec de l’asphalte chaud. »
Le conseiller Aubé confie qu’il se promène beaucoup dans son district ces jours-ci. Il souhaite d’une part entendre les citoyens et du même coup, constater de ses yeux dans quel état se trouvent certaines rues.
« Dès qu’on se promène un peu partout en ville, et moi je me promène dans tous les secteurs de mon district, il y a des endroits où c’est pire que d’autres », constate-t-il.
« Les nids-de-poule, on ne peut pas y échapper. C’est causé par le gel-dégel, l’eau qui s’infiltre dans les fissures. Plus la rue a quelques fissures, plus les nids-de-poule deviennent importants au fil des ans », note-t-il.
Un autre cas a attiré l’attention du conseiller Aubé, la rue de Fleurie dans le secteur Angers.
« Je veux m’assurer qu’on la connaisse cette rue-là aux infrastructures », assure-t-il.
Le conseiller Aubé explique en quoi consiste un processus de planification.
Il faut d’abord prévoir un financement au budget. Ensuite, il faut aller en appel d’offre, ce qui peut prendre jusqu’à deux ans.
Le projet de réfection de la rue Georges, explique-t-il, en est un d’envergure. Les infrastructures souterraines municipales doivent être remises à niveau. Le projet d’ensemble n’était pas prévu pour cette année.
Réfection initialement prévue pour 2025
Lorsque Mario Aubé et son collègue du district de Buckingham Edmond Leclerc se présentent autour de la table du conseil, ils sont en mesure de voir les listes de planification des travaux. Ceux-ci indiquaient que la réfection de la rue Georges était prévue pour 2025.
Les deux conseillers ont été en mesure de faire cheminer le dossier en sorte que certains travaux soient devancés. La Ville a donc prévu que des mesures palliatives consistant en une couche de pavage seront effectuées dès cette année sur la rue Georges, entre la route 148 jusqu’à l’échangeur de l’autoroute 50.
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